lundi, décembre 24, 2007

La Pierre et le sabre - Eiji Yoshikawa


C'est un roman passionnant de 850 pages et qui fait référence pour les Japonais. On pourrait dire que "La pierre et le sabre", c'est l'"Autant en emporte le vent du Japon".
Bien sûr un résumé est déjà disponible sur Wikipedia.
Quelques morceaux choisis :
  • Takuan avait enseigné la première leçon de l'existence ; que le monde contient beaucoup de gens qui risquent de vous être supérieurs. Leçon qu'avaient confirmée ses expériences au Hozoin et au chateau de Koyagzu. Avant de laisser son orgueil et sa confiance en lui l'amener à sosu-estimer un adversaire, il voulait le jauger sous tous les angles. Tout en assurant ses bases, il resterait sociable, même si cela risquait parfois de paraître lâche ou servile à son adversaire.
  • La vie est remplie d'accidents divers. Un seul petit faux pas - une infime erreur de calcul commise dans le feu de l'action - risque, dans bien des cas, de modifier durant des mois ou des années le cours des évènements à venir.
  • A mon avis, l'action naît du calme.
  • Il faut éviter la tentation de croire que vos rêves ne pourront se réaliser que dans quelque endroit lointain. Si vous le croyez, vous négligerez les possibilités de votre environnement immédiat. La plupart des jeunes gens agissent ainsi, je le crains, et deviennent insatisfaits de leur existence.
  • Pourtant du point d'une petite force attaquant une beaucoup plus grande,le mode d'approche était d'une importance capitale. Le choix lui-même pouvait décider de la victoire ou de la défaite.
  • Je me connais mieux que personne d'autre ne me connaît.
  • Nous sommes jeunes. Nous devons apprendre à être audacieux et habiles.
  • Il est facile d'écraser un ennemi extérieur à soi, mais difficile de vaincre un ennemi intérieur.
  • Sa façon de se battre était tout à fait pragmatique. Il ne savait que ce qu'il avait appris par expérience. Il ne mettait pas de la théorie en pratique; il se battait d'abord et théorisait ensuite.
  • Il ne ferait rien qu'il pût regretter ensuite.
  • Tu ne te feras pas un nom en te bornant à imiter le voisin. Il faudra te distinguer d'une façon quelconque.
  • Tu as perdu cinq ans, et puis après? Ca veut dire uniquement que tu prends le départ cinq ans plus tard. Ces cinq ans peuvent, à leur manière, comporter une leçon précieuse.
  • Merci également de la critique que vous venez d'exprimer sur ma performance. Il ne nous est pas souvent permis de nous voir comme les autres nous voient. Je vous suis bien reconnaissant de vos commentaires. Je vous certifie que je ne les oublierai pas.

dimanche, novembre 18, 2007

Marathon 2007 : dur dur!




C'était hier le marathon du Beaujolais. Beaucoup de participants, 1650, pour un départ et une course dans le froid entre 0 et 1 degrés.
Que ce fut dur! Mais, enfin toujours très agréable grace à ces paysages d'automne et tous ces chateaux qui sont traversés. Le parcours a évolué cette année, mais les passages difficiles sont toujours là.
La course se passe toujours très bien au départ, l'excitation étant présente. Le chateau de Corcelles est rejoint très rapidement en 25 minutes, puis direction le chateau de Pizay ou les premiers supporters sont là. Puis direction la voie verte qui est pris cette année depuis la case départ. Nouveaux supporters à Cercié, puis arrivée au sommet de la côte au chateau des Ravatys à Saint Lager. Et là je revois Michel et son copain. Nous décidons de refaire un bout de chemin ensemble, mais leur rythme est trop élevé, je les laisse partir.
Passage au semi-marathon en 1h57 minutes, sept minutes de plus par rapport à l'année dernière. Le froid y est sans doute pour quelque chose. Nouveaux supporters au 25 ème km, et encouragements. Il y en a besoin, car le froid est vif et j'ai ...envie d'abandonner. Mais il faut bien repartir, avec des jambes déjà dures. Cela va être dur de terminer. Les gens le long de la route encouragent beaucoup et ça remonte le moral. Les kilomètres défilent lentement, 37, 38, 39 et enfin on arrive à Villefranche. Un coureur, qui a fait une bonne partie de la course avec moi sans que je m'en rende compte, m'encourage à terminer ce dernier kilomètre qui n'en finit plus. Et puis le tapis rouge, la banderole d'arrivée. Que ce fut dur cette année! Et combien de fois je me suis demandé, mais que suis-je donc venu faire dans cette galère? Ce sentiment est vite effacé après l'arrivée ou toute la famille est là. Le temps lui n'est pas terrible, 4h36 mais la satisfaction d'avoir terminée est importante après avoir passé par tant de moments difficiles dans ces 4 heures. Le premier a fini en 2h et 38 minutes, le vainqueur de l'an passé en deux heures 44. Le marathon, c'est sûr, c'est du physique mais aussi beaucoup dans la tête!

vendredi, novembre 02, 2007

Marathon du Beaujolais 2007 dans deux semaines

Et oui, dans deux semaines, le samedi 17 novembre, ce sera le marathon du Beaujolais.

Les temps de passage sont les mêmes que ceux prévus en 2006, à savoir :
  • Chateau de Corcelles (5km) : 10h56
  • Chateau de Pizay (10 km) : 11H22
  • Chateau des Ravatys (15 km) : 11h48
  • Semi-marathon à Charentay (21 km) : 12h20
  • Chateau du Grand Vernay(25km) : 12h46
  • Chateau de Laye (30km) : 13h9
  • Temps de passage au km 35 : 13h35
  • Chateau de Vaurenard (38km) : 13h51
  • Temps de passage au km 40 : 14h2
J'aurai le dossard numéro 33, short noir et maillot blanc!

Cette année, sur une préparation de 13 semaines depuis le début du mois d'août, j'ai parcouru 539 km soit une moyenne de 41 km par semaine.

Au 17 novembre, départ à 10h30 à Fleurie!

samedi, octobre 27, 2007

The age of Turbulence - Alan Greenspan


Alan Greenspan a été le directeur de la banque fédérale américaine pendant 18 ans et demi.
Son livre raconte comment il a bati et dirigé les grandes lignes de l'économie américaine.
Son expérience est fascinante et très riche d'enseignements sur l'économie mondiale et américaine en particulier.
Il était entouré des plus grands économistes mondiaux, son expérience est donc unique.
Ce qui vient immédiatement à l'esprit après la lecture, c'est combien les raisonnements de base servent toujours lors des décisions les plus importantes.
Bien sûr, énormément de choses à dire, tous les thèmes de l'économie actuelle étant abordés. L'éducation et l'inégalité des revenus, les retraites, la gouvernance des entreprises, l'énergie, la gestion des taux bancaires, l'exhubérance irrationnelle des années 2000, la fièvre des années 2000, les différents modes de capitalisme, le populisme économique, les choix qui attendent la Chine, la Russie, les 4 dragons, la mondialisation (surtout) et sa vision de l'évolution de l'économie en 2030.
Son immense expérience lui permet d'extrapoler le futur à partir de son riche passé. Comme il cite à un moment donné Winston Churchill, "plus vous regardez loin en arrière, plus vous serez capable de voir ce qui va se passer".
Le siècle passé a vu le droit inaliénable de la propriété physique qui fait la valeur de tous les échanges économiques, nous sommes maintenant entrés dans le siècle ou c'est le droit de la propriété intellectuelle qui fait et fera la valeur économique.

samedi, octobre 13, 2007

L’élégance du hérisson


Un 4 étoiles pour ce roman qui sort de l'ordinaire. Quelques morceaux choisis :

  • "Ceux qui savent faire font, ceux qui ne savent pas faire enseignent, ceux qui ne savent pas enseigner enseignent aux enseignants et ceux qui ne savent pas enseigner aux enseignants font de la politique". Ce que veut dire cette phrase, ce n'est pas que les incompétents ont une place au soleil, c'est que rien n'est plus dur et injuste que la société humaine : les hommes vivent dans un monde où ce sont les mots et non les actes qui ont du pouvoir, où la compétence ultime, c'est la maitrise du langage. 
  • C'est terrible, parce que, au fond, nous sommes des primates programmés pour manger, dormir, nous reproduire, conquérir et sécuriser notre territoire et que les plus doués pour ça, les plus animaux d'entre nous, se font toujours avoir par les autres, ceux qui parlent bien alors qu'ils seraient bien incapables de défendre leur jardin, de ramener un lapin pour le diner ou de procréer correctement. 
  • Les hommes vivent dans un monde où ce sont les faibles qui dominent. C'est une injure terrible à notre nature animale, un genre de perversion, de contradiction profonde.
  • Quand on réfléchit bien au fait que ce qui préoccupe avant tout le primate, c'est le sexe, le territoire et la hiérarchie.
  • Elle me regarde pour vérifier ma connaissance du mot. Je prends l'air neutre, un de mes favoris, qui laisse toute latitude dans l'interprétation.

dimanche, septembre 23, 2007

Semi-marathon du patrimoine Lyon 2008




Cette année, le semi-marathon du patrimoine avait réuni plus de participants. Dans la foule, on parlait de 4500 personnes à comparer aux 3500 personnes de l'édition précédente. Un nouveau parcours très attachant.
Pour ceux qui connaissent la belle ville de Lyon : départ dans le parc de la tête d'or, un tour de parc en passant le long du lac. Puis sortie le long de la cité internationale, passsage devant Interpol, puis on attaque les quais du Rhône (Refait depuis cette année). La frangine et le neveu sont bien là! Les supporters, cela permet d'en remettre un peu dans les jambes.
Ensuite, traversée du pont Morand, passage devant l'Opéra, la mairie, la place des Terreaux. Puis direction la place des Jacobins, Bellecour. Enfin, début du retour en empruntant la rue de la république. Au final, on arrive de nouveau dans le parc de la tête d'or où les supporters m'ont rejoints!
J'ai choisi d'adopter mon rythme marathon. Les kiliomètres étant régulièrement indiqués, je tourne en 5 minutes 20 secondes au kilomètre, soit 11,5 km/h. Et finalement, tout se déroule très bien, j'arrive au final en 1h51'04". Pas de problème de mental, comparé à l'année dernière, même si j'ai perdu une minute.
Que du bonheur ce semi-marathon!

dimanche, septembre 09, 2007

Sénèque - La tranquillité de l'ame


          • C'est une erreur de penser que le riche endure plus courageusement les pertes que le pauvre.
          • Tu trouveras des visages plus riants chez ceux que la richesse ne visita jamais que chez ceux qu'elle a délaissés.
          • La vraie mesure de la richesse est celle qui, sans tomber dans la pauvreté, ne s'en éloigne pas de beaucoup.
          • Croire que le bonheur réside dans la possession matérielle, dans une extériorité à soi, c'est faire fausse route.
          • Il vaut mieux penser beaucoup que savoir beaucoup.
          • Souvent, par une habile distribution, un très petit espace se prête à une foule d'emplois, et l'enclos le plus resserré devient habitable à qui sait en tirer partie.
          • Oppose la raison à tous les obstacles.
          • N'envions pas ceux qui tiennent les hauts rangs : leur apparente élévation n'est que le penchant d'un précipice.
          • Qui craint la mort n'agira jamais en homme vivant.
          • Il n'est plus temps de s'aguerrir au péril quand le péril est en présence.
          • Souviens toi que toute condition est chancelante, et que les revers d'autrui peuvent aussi t'atteindre.
          • Que nos travaux n'aillent pas s'échouer sans effet ou que les effets ne soient pas indignes des travaux.
          • Qui voudra vivre tranquille ne se chargera pas de nombreuses affaires publiques ou privées.

vendredi, août 17, 2007

Madame Bovary - Flaubert


Moeurs de province.

Un roman qui décrit une vie, de la naissance à la mort. Bien qu'écrit dans les années 1850, il se lit, je dirais, se dévore très rapidement. Quand j'ai eu terminé la dernère page, ma réflexion a été de dire "excellent". Pourquoi? Parce-que les descriptions des personnages et des sites est tellement minutieuse et bien faite que l'on se croirait dans l'intrigue (Pas besoin de Second Life). D'ailleurs, à ce sujet, Flaubert disait qu'il ne souhaitait pas d'illustrations de son roman : "Jamais, de mon vivant, on ne m'illustrera, parce que la plus belle description littéraire est dévorée par le plus piètre des dessins".

Et dire qu'en 1857, il y a eu un procès pour ce roman de Madame Bovary, pour atteinte aux bonnes moeurs et à la religion. (acquittement) Que ne dirait-on pas maintenant à la lecture du Dernier des templiers ou du Da Vinci Code!

Un résumé est disponible en ligne.

jeudi, août 16, 2007

Candide - Voltaire


L'optimisme ou comment peut-on-dire que "tout est pour le mieux" quand tout va mal.
"Si nous faisons cas du bonheur, nous faisons encore plus cas de la raison"
"Un petit mal pour un grand bien"
Tout est (encore une fois) bien résumé sur wikipédia

mercredi, août 15, 2007

1984 - George Orwell (de son vrai nom Eric Blair)


Un grand classique ... que je n'avais jamais lu.
Le thème de la liberté surveillée, tout est brillamment résumé sur wikipédia.

Quelques passages que j'ai relevé ci-dessous.

Celui qui a le contrôle du passé, disait le slogan du parti, a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent à le contrôle du passé.

Il avait fait voeu de célibat. Le mariage et le soin d'une famille étaient, pensait-il, incompatibles avec un dévouement de ving-quatre heures par jour au pouvoir.

La loterie et les énormes prix qu'elle payait chaque semaine était le seul évènement auquel les prolétaires portaient une sérieuse attention. Il y avait probablement quelques millions de prolétaires pour lesquels c'était la principale, sinon la seule raison de vivre. C'était leur plaisir, leur folie, leur calmant, leur stimulant intellectuel. Quand il s'agissait de loterie, même les gens qui savaient à peine lire et écrire semblaient capables de calculs compliqués et de prodiges de mémoire déconcertants.

Quand on fait l'amour, on brûle son énergoe. Après, on se sent heureux et on se moque du reste.

dimanche, août 05, 2007

Le dernier templier - Raymond Khoury


Un récit qui vous tient en haleine de la première à la dernière page. Un peu dans le style Da Vinci Code pour le coté énigme et relation avec la religion. Un peu dans le style du film "Les aventuriers de l'arche perdue" pour la belle archéologue avec son ami fougueux. Mais, pour ce qui est de la religion, cela ne reste qu'un roman, quelques points de vue intéressants.
Morceaux choisis :
  • La vérité vous rendra libre.
  • Parfois, il se révélait payant de laisser les gens croire une chose, même si, d'un certaine manière, il s'agissait d'une forme de manipulation.
  • Réfléchir à une idée n'est pas la même chose que la verbaliser.
  • Rien ni personne n'est parfait.
  • Aucun remerciement n'est nécessaire pour ce qui est un devoir.

mercredi, juillet 18, 2007

Le meilleur des mondes


"Le meilleur des mondes". Aldous Huxley a écrit un formidable roman. Bien sûr, tout a délà été dit sur ce livre connu mondialement. Un ensemble de citations se trouvent ici. La description dans Wikipidia sera sans doute très utile aux lycéens.
J'ai personnellement retenu quelques phrases.
"Tout l'ordre social serait bouleversé si les hommes se mettaient à faire les choses de leur propre initiative"
"Les dieux sont justes. Sans doute. Mais leur code de loi est dicté en dernier ressort par des gens qui organisent la société"
"Bernard se retrouva parmi les misères de l'espace et du temps".

lundi, juillet 16, 2007

Comment je suis devenu stupide


Martin Page est l'auteur de "Comment je suis devenu stupide" Pourquoi ce choix de livre? Tout simplement parce-qu'il fait partie des cinquante ouvrages recommandés par le professeur de français de Baptiste. Juste histoire de se rendre compte de ce que l'on demande à un élève de première. Finalement, ce livre se lit très facilement, mais il n'est pas forcément très enrichissant, je dirais plutôt délirant.
C'est l'histoire d'un jeune homme qui se torture l'esprit à trop vouloir réfléchir. Ainsi, il recherche un échappatoire a ses tourments en évaluant des possibilités pour se détourner de sa réflexion trop continue.

mardi, mai 01, 2007

Dictionnaire amoureux du vin


Un livre à lire obligatoirement pour tout personne ayant vévu dans le Beaujolais!
"Je crois que les femmes et les hommes dont l'enfance et l'adolescence ont couru les vignes ne sont pas tout à fait comme les autres. Ni pires ni meilleurs, mais d'une nature un peu différente, d'une sensibilité légèrement plus minéralogique. Le terroir a une si grande importance pour le vin qu'il en a forcément aussi, même si cela n'est pas mesurable, pour les personnes qui y ont grandi et s'y sont ... cultivées." Bernard Pivot.

Une breve histoire de l'avenir


Jacques Attali raconte ici l'incroyable histoire des cinquante prochaines années telle qu'on peut l'imaginer à partir de tout ce que l'on sait de l'histoire et de la science. Il dévoile la façon dont évolueront les rapports entre les nations et comment les bouleversements démographiques, les mouvements de population, les mutations du travail, les nouvelles formes du marché, le terrorisme, la violence, les changements climatiques, l'emprise croissante du religieux viendront chahuter notre quotidien.
Il révèle aussi comment des progrès techniques stupéfiants bouleverseront le travail, le loisir, l'éducation, la santé, les cultures et les systèmes politiques ; comment des moeurs aujourd'hui considérées comme scandaleuses seront un jour admises.
Il montre enfin qu'il serait possible d'aller vers l'abondance, d'éliminer la pauvreté, de faire profiter chacun équitablement des bienfaits de la technologie et de l'imagination marchande, de préserver la liberté de ses propres excès comme de ses ennemis, de laisser aux générations à venir un environnement mieux protégé, de faire naître, à partir de toutes les sagesses du monde, de nouvelles façons de vivre et de créer ensemble.