dimanche, avril 09, 2023

Le Berger des mésanges bleues - Gérard Boinon

 

  • "Les oiseaux entomophages". L'entomophagie est la consommation d'insectes. Donc, des oiseaux entomophages sont des oiseaux qui consomment des insectes ; par exemple, l'hirondelle pendant la période où elle nourrit ses petits consomment jusqu'à 8000 moustiques par jour. Par ignorance il y a encore des gens qui détruisent les nids d'hirondelles.
  • A la belle saison, la mésange bleue est essentiellement insectivore. Elle est capable de faire 12 000 prélèvements par jour d’insectes ravageurs.
  • La mésange charbonnière, un peu plus fainéante, car elle ne fait que 8 000 prélèvements par jour, ou le rouge-gorge qui est un petit paresseux, en faisant tout de même 5 000 prélèvements par jour d’insectes ravageurs.
  • Pour résumer, on peut dire que les mésanges bleues sont insectivores, frugivores et granivores.
  • La mésange bleue adopte volontiers les nichoirs artificiels. Et la différence des nichoirs pour la mésange bleue et la mésange charbonnière, c’est la grosseur du trou d’entrée. Pour la mésange bleue, le trou doit être de 27 mm et pour la mésange charbonnière, le trou doit être de 32 mm.
  • Les trichogrammes sont des petites guêpes parasitoïdes qui s’attaquent aux œufs de la pyrale du maïs et de nombreuses espèces de lépidoptères ravageurs. Il faut appliquer les essaims en présence des papillons de la pyrale.
  • Les syrphes sont de très grands prédateurs de pucerons.
Une syrphe
  • Les chrysopes, « La demoiselle aux yeux d’or ». Ce sont les larves de la chrysoprase qui rendent le plus de services. Elles sont les prédatrices naturelles de plusieurs nuisibles. Leurs proies favorites sont les pucerons ; elles ne dédaignent pas pour autant quelques à l’euro des, araignées rouges, thrips ou œufs de noctuelles ou de cochenilles si ceux-ci se présentent.
Une chrysope
  • La coccinelle dévore près de 1700 pucerons durant sa phase larvaire, puis 20 pucerons par jour une fois adulte. La larve de chrysoprase garde un avantage puisqu’elle s’active plus tôt en saison que la coccinelle.
  • La coccinelle ou bête à bon Dieu : la plus commune, la coccinelle à 7 points noirs et aux élytres rouges, est la plus fréquente en Europe. Ce sont de redoutables prédateurs de pucerons, ce qui en fait de précieux auxiliaires pour lutter biologiquement contre ces ravageurs.
  • Les mouches tachinaires ou « mouches des chenilles ». Pour la plupart, les larves de ces mouches s’attaquent à des insectes phytophages (qui se nourrit de matières végétales), donc potentiellement aux ravageurs des cultures.


  • En tuant les champignons pathogènes, j’ai tué également les champignons mycorhiziens qui eux sont indispensables au bon équilibre des sols et des plantes.
  • Les champignons mycorhiziens permettent aux plantes d’absorber plus de nutriments et d’eau contenus dans le sol.
  • Les champignons mycorhiziens sont capables de former des symbioses avec les racines des plantes cultivées, ce sont les mycorhizes. Ces associations permettent aux plantes d’étendre leur réseau racinaire et de capter les éléments nutritifs essentiels difficilement assimilables par les racines seules. En outre les mycorhizes aident les plantes à trouver de l’eau en période sèche, et les protègent contre les champignons pathogènes.
  • Réduction des herbicides. Dans un sol vivant, il y a un milliard de bactéries par gramme de sol. Dans les 8 premiers cm du sol les bactéries sont des bactéries aérobies ; puis de 8 à 30 cm les bactéries sont des bactéries anaérobies. 
  • Derrière les OGM, il y a la brevetabilité du vivant, c’est à dire l’obligation pour tous les paysans de racheter chaque année leurs semences.
  • La brevetabilité du vivant est pour nous une raison suffisamment valable pour arrêter toutes les cultures d’OGM dans le monde.
  • Aujourd’hui, 3 multinationales détiennent les 2/3 de l’offre en semences et pesticides.
  • Un coup de Roundup : les mauvaises herbes crèvent et le maïs, ou le soja, résistant, continue sa végétation. Mais ils ont reçu leur dose d’herbicide et quand le paysan donne à manger à ses animaux son maïs ou son soja, les animaux consomment en même temps du Roundup.
  • Les plantes cultivées s’associent, coopérent, communiquent et cohabitent avec les êtres vivants qui les entourent : insectes, champignons du sol et autres plantes.
  • La coccinelle (insecte auxiliaire) mange le puceron (insecte ravageur)
  • Une équipe de chercheurs à Rennes travaille sur les odeurs émises par les plantes de la famille des crucifères lorsqu’elles sont attaquées par les asticots de mouches. Ces odeurs attirent divers auxiliaires.
  • J’ai appris que certaines plantes coopèrent avec certains insectes dits auxiliaires pour assurer leur protection sans parler de la fantastique coopération entre plantes et champignons. Genre, moi la plante je te nourris grâce à la photosynthèse et toi le champi tu me protèges en m’apportant certains éléments dont j’ai besoin.

jeudi, avril 06, 2023

Rajout de matière organique

  •  Aujourd’hui j’ai rajouté 150 kg de matière organique sur les rangs 21 au rang 15. La matière organique est composée de pulpes et tourteaux végétaux. Cette matière est utilisable en agriculture biologique.

Regenor

  • Je vais procéder par tiers sur la parcelle chaque année afin de noter l’efficacité.
  • Le travail a duré deux heures.

samedi, avril 01, 2023

Décavaillonnage avec les chevaux et la charrue…sans oublier le chien

  •  Cette semaine, les laboureurs ont procédé au décaivaillonage de la parcelle à Saint Ennemond. Le décavaillonage consiste à enlever les mauvaises herbes autour du cep et basculer la terre au milieu du rang. Les travaux ont pris l’après-midi à deux chevaux et un laboureur et une laboureuse. La difficulté est de basculer la charrue entre chaque cep afin d’accéder à l’intercept. Cela nécessite une concentration du laboureur et du cheval.

Décavaillonage à Saint Ennemond
La meilleure façon de se séparer des mauvaises herbes


  • J’ai ensuite passé un jour et demi pour dégraver manuellement tous les pieds de cep avec une serfouette.
Serfouette