dimanche, novembre 11, 2018

Au coeur de la tourmente, la pleine conscience

  • Le meilleur de moi-même, c'est à dire mon moi le plus détendu et le plus conscient.
  • Intégrité sans compromission et son insistance sur la nécessité de suivre son propre chemin spirituel et pas celui de quelqu'un d'autre.
  • Le premier à me donner à manger des raisins en pleine conscience.
  • Faire la distinction entre réagir et répondre.
  • La réversibilité de la maladie coronaire par le changement de style de vie.
  • Il y a autant de façons de voir et être au monde qu'il y a de cultures et de langues. Chacune offre des présents uniques qui peuvent stimuler notre compréhension du monde et de la place que nous y occupons.
  • Blaise Pascal : "Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos, dans une chambre"
  • MBSR : Mindfulness-Based Stress Reduction : réduction du stress basée sur la pleine conscience.
  • Il est plus difficile que jamais d'être en contact avec soi-même.
  • Nous n'avons que des instants à vivre.
  • La seule manière dont nous pouvons influencer notre vie future consiste à nous approprier le présent.
  • La méditation auprès des personnes atteintes de psoriasis.
  • L'expression des émotions dans le cortex préfrontal.
  • SR&RP: Stress Réduction and Relaxation Program
  • La pleine conscience est une présence d'instant en instant.
  • Aussi longtemps que vous respirez, il y a plus de choses en vous qui vont bien que de choses qui ne vont pas.
  • Faire face à nos problèmes est en général la seule façon de les dépasser.
  • Le travail avait envahit toute sa vie, qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'il ratait et qu'il avait failli en mourir.
  • Ce "travail" impliqué par dessus-tout la pratique régulière et disciplinée de la vigilance, d'instant en instant, de la mindfulness, et l"appropriation" complète de chaque instant de votre expérience, qu'il soit bon, mauvais ou horrible. C'est l'essence même de la mindfulness.
  • La culture systématique de la pleine conscience a été appelée le cœur de la méditation bouddhiste.
  • La plupart du temps notre esprit est plus dans le passé ou dans le futur que dans le présent.
  • En règle générale, notre attention est très facilement détournée. Notre esprit à tendance à vagabonder. Il se perd dans les pensées et les rêveries.
  • Apprendre à écouter votre propre corps est vital pour améliorer votre santé et votre qualité de vie.
  • Notre collaboration active est essentielle dans presque toutes les formes de thérapies médicales.
  • Méditation en mangeant.
  • La volonté de faire attention à chaque instant, et de nous souvenir que nous n'avons que des instants à vivre.
  • Les fondements de la pratique de la pleine conscience: attitudes et engagements

  • Sept attitudes constituent les piliers majeurs de la pratique de la pleine conscience : le non-jugement, la patience, l'esprit du débutant, la confiance, le non-effort, l'acceptation et le lâcher-prise.
  • La patience est une forme de sagesse. Développer une confiance fondamentale en vous et en vos sentiments fait partie intégrale de l'entraînement à la méditation.
  • La plupart du temps nos pensées envahissent notre perception du moment présent. Elles nous font perdre notre connexion au présent.
  • L'esprit de méditation insiste sur le fait d'être soi et de comprendre ce que signifie être soi.
  • Bien qu'elle demande beaucoup de travail et d'énergie d'un certain type, la méditation est en finale un "non-faire".
  • Si vous avez mal, alors soyez avec la douleur du mieux que vous pouvez.
  • Dans la pratique de la méditation, nous cultivons l'acceptation en prenant chaque instant comme il vient et en y étant pleinement présent, tel qu'il est.
  • Quand des pensées ayant trait au passé ou au futur se présentent, nous les laissons passer.
  • Engagement, autodiscipline et intentionnalité.
  • Suivre le programme de réduction du stress implique un changement majeur de son style de vie, ne fût-ce que pour dégager du temps chaque jour pour la pratique des techniques de méditation formelle pendant quarante-cinq minutes d'affilée.
  • La détermination d'un athlète, que vous en ayez envie ou pas ce jour-là, que cela vous soit aisé ou pas.
  • J'aime me lever environ une heure avant l'heure normale pour méditer et faire du yoga. J'aime le calme de cette période.
  • Une pratique de méditation et de yoga au petit matin a pour moi une influence positive sur le restant de la journée.
  • C.G. Jung "Atteindre la totalité demande d'y mettre tout son être. Rien de moins. Il ne peut y avoir ni facilités, ni substituts, ni compromis"
  • Etre présent à notre respiration nous aide à apaiser le corps et l'esprit. Nous sommes capables d'être conscients de nos pensées et de nos sentiments avec davantage de calme et de discernement.
  • Le fait  de donner à l'esprit une chose à suivre de près, à savoir le souffle, pour remplacer la série de choses dont il se préoccupe habituellement accroît notre pouvoir de concentration.
  • La respiration est le fondement universel de la pratique de la méditation.
  • La deuxième manière de pratiquer en utilisant le souffle est d'en être conscient de temps en temps au cours de la journée, ou même tout au long de la journée, où que vous soyez et quoi que vous fassiez.
  • Pratiquez cet exercice un quart d'heure chaque jour pendant une semaine, à un moment qui vous convient, que vous en ayez envie ou pas.
  • La méditation est vraiment un non-agir.
  • Arriver à nous souvenir du caractère précieux de l'instant présent semble exiger des mesures assez inhabituelles, voire drastiques.
  • Normalement chaque fois que l'esprit bouge, le corps suit. Si l'esprit est agité, le corps est agité.
  • En ramenant votre attention au souffle de manière répétée chaque fois qu'elle s'égare, votre concentration se construit et s'approfondit, tout comme les muscles se développent à force de soulever des poids de manière répétée.
  • La culture de ce genre de souplesse, qui vous permet d'accueillir tout ce qui se présente et d'être avec cela plutôt que d'insister pour diriger votre attention sur une seule chose, disons le souffle, est une des particularités les plus caractéristiques et les plus précieuses de la méditation en pleine conscience.
  • Nous considérons la douleur et l'inconfort comme suffisamment importants pour mériter d'être examinés plus profondément. La meilleure façon de les examiner est de les accueillir quand ils se présentent plutôt qu'essayer de les chasser parce que on ne les aime pas.
  • Se relâcher dans l'inconfort réduit parfois l'intensité de la douleur.
  • Il est donc important de souligner qu'être en train de penser n'est ni mauvais ni indésirable pendant la méditation. Ce qui compte est de savoir si vous êtes conscient de vos pensées et de vos sentiments pendant la méditation. Ce qui compte aussi est la manière dont vous les gérez. Essayer de les supprimer créera davantage de tensions, de frustrations et de problèmes, et ne sera aucunement porteur de calme et de paix.
  • Être capable de voir que vos pensées sont simplement des pensées et qu'elles ne sont pas "vous" ni la "réalité" est extrêmement libérateur.
  • Le simple fait de reconnaître vos pensées comme des pensées peut vous libérer de la réalité distordue qu'elles créent souvent, vous procurer une vision plus claire et la sensation de mieux gérer votre vie.
  • La conscience du souffle. 
  • La qualité et la sincérité de votre effort dans la pratique ainsi que la profondeur de votre vision.
  • Continuez à pratiquer la conscience de votre respiration dans une position confortable mais redressée pendant au moins dix minutes une fois par jour.
  • Elle fut envoyée à la clinique du stress pour apprendre à contrôler sa tension artérielle, qui n'était pas bien régulée par traitement médical. Elle venait à la clinique du stress avec son mari qui souffrait également d'hypertension artérielle. Elle surprit les médecins par sa capacité à contrôler sa tension artérielle.
  • Induire un stress énorme dans le corps, susceptible, des années après, de miner la santé physique.
  • De même, on peut penser au scan corporel comme à une purification active du corps. La zone mobile de votre attention, quand elle traverse les différentes régions, recueille les tensions et les douleurs et les porte jusqu'au sommet de votre tête, où, avec l'aide de la respiration, vous leur permettez de se décharger hors du corps, le laissant purifié.
  • La meilleure façon d'obtenir quelque chose de la pratique méditative consiste à simplement pratiquer chaque jour tout en lâchant leurs attentes, et même les raisons de leurs venues.
  • L'effort pour essayer "d'arriver quelque part" ne convient souvent pas pour catalyser le changement, la croissance ou la guérison.
  • On peut penser que de nouvelles possibilités sont déjà contenues dans la réalité du moment présent.
  • Pratiquez le scan corporel au moins une fois par jour. Quarante-cinq minutes par jour, six fois par semaine, pendant au moins deux semaines.
  • Il est très important de prendre soin de façon appropriée de votre corps, tant pour la prévention des maladies que les périodes de convalescence suite à une maladie ou à un accident.
  • Le hatha-yoga en pleine conscience est la troisième technique formelle de méditation que nous pratiquons à la clinique du stress, avec le scan corporel et la méditation assise.
  • Vous découvrez que les frontières définissant jusqu'ou votre corps peut s'étirer ou combien de temps vous pouvez rester dans une position ne sont pas fixes ni statiques.
  • Les athlètes utilisent constamment ces principes pour améliorer leurs performances. Ils explorent toujours leurs limites. Mais ils le font pour arriver quelque part, alors que nous nous le faisons pour être où nous sommes déjà et découvrir où cela se situe.
  • Il est très important, quand on a des problèmes de santé, de travailler dans ses zones limites, tout comme font les athlètes.
  • "Si c'est physique cela se soigne". 
  • "Si vous ne l'utilisez pas, vous le perdez"
  • Plus longtemps vous restez en mauvaise forme, plus votre corps décline.
  • J'ai toujours le sentiment de savoir comment est mon corps ce jour-là car je lui ai consacré du temps le matin, ai été avec lui, l'ai nourri, fortifié, étiré et écouté.
  • Unifier le corps et l'esprit.

mardi, novembre 06, 2018

Intelligence émotionnelle et Management




  • Ilios Kotsou défend que l'intégration de l'émotionnel et du rationnel est la clé d'un management performant.
  • L'intelligence émotionnelle comme une forme d'intelligence qui suppose l'habileté à contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre euxet à utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses actions.
  • Modele de Reuven Bar-On définit 5 meta-facteurs de l'intelligence émotionnelle : 1) conscience de soi et expression de soi 2) conscience des autres et interaction 3) gestion et contrôle du stress 4) gestion du changement 5) auto-motivation 
  • Modele de Goleman : la conscience de soi, la maîtrise de soi, l'auto-motivation, la perception et la compréhension des émotions d'autrui et la gestion des relations.
  • Descartes "Les passions de l'âme", 1649 : l'admiration, l'amour, la haine, le désir, la joie, la tristesse.
  • Spinoza : les émotions comme des forces motivationnelles.
  • La manière dont on interprète une situation influence fortement l'émotion ressentie.
  • Émotion : le mot vient du latin "emovere" qui signifie "mouvement vers l'extérieur"
  • Le sentiment est généralement considéré comme la dimension subjective et cognitive de l'émotion. 
  • La jalousie comme une émotion issue de la peur et de la colère.
  • L'amygdale est impliquée dans les conditionnements émotionnels. Un exemple est la mémoire émotionnelle liée à la peur.
  • Seront mieux mémorisés les événements ayant un impact émotionnel pour l'individu.
  • La peur se déclenche plus rapidement que la cognition.
  • La madeleine de Proust qui faisait revivre instantanément à l'auteur, de nombreuses années plus tard, les émotions de son enfance.
  • "On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître " Antoine de Saint Exupéry.
  • Apprivoiser ses émotions et prendre le temps de se connaître : quelle meilleure synthèse des défis de l'intelligence émotionnelle ?
  • La conscience nous semble être le mot qui résume le mieux ce chemin.
  • Là où se trouvent nos pieds commence le voyage. Le voyage débute ici, entre connaissance et conscience.

lundi, novembre 05, 2018

Courir comme on médite

  • TIGRE, LION, GARUDA et DRAGON
  • Nous avons besoin d'exercer à la fois notre corps et notre esprit.
  • Le monde antique avait compris que l'on est plus heureux quand l'esprit est souple et le corps fort.
  • L'encombrement mental résulte du fait qu'on pense au passé ou au futur.
  • En méditation, placer son attention sur la respiration détourne l'esprit des rêveries, des inquiétudes, des pensées et des fantasmagories.
  • Lorsque vous prenez conscience que vous êtes en train de penser, reconnaissez-le simplement et ramenez votre attention sur la respiration. 
  • On développe la faculté de diriger ses pensées et de les focaliser sur l'objet de son choix.
  • Ramener l'esprit sur l'objet de concentration choisi : il s'agit, dans un premier temps de la respiration.
  • La clarté mentale apportée par l'exercice physique est temporaire.
  • L'entraînement de l'esprit permet aux athlètes de tirer un meilleur profit de l'entraînement physique. Cela les aide à ne pas se laisser distraire et à rester concentrés, de façon à ne pas avoir de pensées négatives lors des compétitions.
  • Quand on court, diverses pensées viennent à l'esprit, mais, si la concentration est bien  entraînée, on peut la diriger sur un thème donné. Par exemple, on peut se concentrer sur le sentiment d'être chanceux ou reconnaissant.
  • Souvent lorsque je cours, je prends pour thème de contemplation le fait d'être bénéfique à autrui.
  • Dans la course, on tente de modifier des habitudes physiques, et dans la méditation, des habitudes mentales.
  • On a reçu l'instruction de focaliser son attention sur la respiration et de lâcher les pensées.
  • Un des outils qu'apporte la méditation est cette capacité de susciter en soi la motivation appropriée.
  • Souvenez-vous de la raison pour laquelle vous méditez : pour mieux équilibrer votre activité, en travaillant avec votre esprit.
  • Grâce à mon entraînement méditatif, je savais que je ne devais pas laisser la douleur accaparer mon esprit. J'ai donc prêté attention à la sensation douloureuse, sans la laisser dominé mon espace mental.
  • Notre départ prudent portait ses fruits.
  • Le tigre tire sa puissance de ce qu'il incarne complètement la confiance.
  • La phase suivante correspond au lion, qui est associé à la joie.
  • Le lion manifeste le pouvoir et la vertu : la compassion et la gentillesse sont plus fortes que l'égoïsme et l'agressivité.
  • Le garuda, un oiseau mythique ressemblant à un aigle pourvu de deux bras en plus des ailes. Cette image symbolise le pouvoir inconcevable et impressionnant de l'esprit.
  • Ils ont maîtrisé la technique et sont allés au-delà des points de référence que sont l'espoir et la peur.
  • Le dragon symbolise la sagesse, l'intelligence, la clairvoyance et l'omniscience.
  • On ne court plus pour soi-même, mais pour être bénéfique aux autres.
  • Le savoir-faire élémentaire pour travailler l'attention : être tout simplement présent à une seule action.
  • Maintenir son attention sur le souffle.
  • On se sert de l'attention comme du fil d'un cerf-volant pour empêcher l'esprit de suivre les vents de la pensée.
  • Le tigre est très présent.
  • Pendant qu'on court, les possibilités de distraction sont nombreuses.
  • Sentir la connexion du nombril jusqu'à la bouche et aux narines, en passant par le centre du corps.
  • En méditation, une position voûtée est non seulement susceptible de créer des douleurs physiques, mais elle tend aussi à encourager les pensées.
  • Lorsqu'on est trop focalisé sur d'autres aspects de sa vie, il arrive qu'on ne prête pas attention à sa course. Aussi n'est-on pas suffisamment investi dans celle-ci, et, faute d'être assez concentré, on peut trébucher ou tomber.
  • Quand des pensées négatives vous viennent à l'esprit, essayez de leur substituer des pensées positives.
  • Le corps peut démarrer plutôt tendu et apathique. Plus tard, pendant la course, il peut devenir fluide et fort. Et puis il va ressentir de la fatigue. Prêter attention à ces phases. Ainsi, en étant attentif au corps, on l'est aussi à l'esprit, donc à qui on est.
  • Si on ignore la  blessure, la guérison pourrait demander plus de temps.
  • Lorsqu'on est un coureur passionné, rester tranquille peut constituer le plus grand défi.
  • L'attente de la guérison est une excellente période pour se concentrer à la méditation.
  • On peut employer le temps de rétablissement à entraîner l'esprit à la douceur et à la fermeté.
  • Dans l'entraînement du tigre, les résultats découlent de l'amitié envers soi-même et de l'attention au corps.
  • On a plus de charisme et de dignité en courant.
  • L'attention consiste à observer et à remarquer, c'est à dire à se montrer curieux et intéressé. L'esprit est par conséquent complètement empli de ce dans quoi on se trouve engagé.
  • La méditation n'est pas seulement une technique de stabilisation de l'esprit, elle permet aussi de découvrir comment s'engager pleinement dans la vie, même dans l'assise immobile.
  • La douceur est un des meilleurs outils pour persévérer.
  • Ce n'est pas nécessairement un problème d'ajuster souvent son programme d'entraînement.
  • La douceur est tenace. Elle exprime ainsi la force, alors que l'agression est souvent un signe de faiblesse.
  • Etre doux, c'est comprendre que la vie est un voyage qui mérite une attention constante.
  • Développer sa capacité à lâcher prise est un principe crucial de la réduction du stress.
  • Nous devons apprendre à lâcher prise. Ces tensions internes sont également débloquées, évacuées et purifiées par la course et l'oxygénation. C'est ainsi que la course à pied nous aide à réduire le stress.
  • Le bonheur est la faculté de partager ce que l'on a avec les autres.
  • On pratique la contemplation pour orienter l'esprit dans une certaine direction. La contemplation exacerbe le processus de pensée.
  • Dans la phase du tigre, après avoir pris une bonne posture de méditation et pratiqué l'attention et la conscience en éveil en étant présent et attentif à la respiration, amenez à l'esprit la contemplation suivante : "quelle est ma motivation ? " " Qui suis-je ?", "Qu'aimerais-je accomplir dans ma vie ?",  "Quel est le but ? "
  • Discipline physique et discipline mentale.
  • De même que le corps, l'esprit laissé sans direction absorbe toutes les habitudes présentes dans son environnement.
  • La douleur représentait une part importante de la réalité, mais s'en préoccuper exagérément n'aurait abouti à rien.
  • Quand on est capable de travailler avec la douleur et de la comprendre, la vie devient deux fois plus intéressante.
  • Tout le monde se fait du souci et nul n'échappe au regret. Cela crée de la douleur mentale, responsable, avec le tracas, de bien d'autres maux.
  • Ignorer la douleur demande un effort considérable. La première étape consiste donc à la reconnaître. 
  • Donc on prend acte de la douleur, mais on évite de réagir immédiatement.
  • Accepter le fait qu'il y a un problème est signe de maturité.
  • Nous l'envisageons comme une opportunité.
  • Si on est happé par une douleur émotionnelle, on peut décomposer méthodiquement l'émotion jusqu'à ce qu'elle relâche son emprise. Si on est torturé par des pensées, on peut adopter une perspective plus vaste en se souvenant que l'esprit est comme le ciel.
  • Tout le monde souffre.
  • Méditer est assez simple et direct : il s'agit être présent, moment après moment.
  • Méditer au terme d'une longue journée permet à l'esprit de se purifier et de regagner de la force, de la résilience et de la joie.
  • En évitant de trop réfléchir.
  • Si l'on prête attention à la respiration et si on est présent, l'esprit à de l'espace pour se détendre.
  • Tout d'abord on essaye de lâcher les pensées et les préoccupations les plus importantes. Puis on laisse tomber les pensées et les préoccupations de moindre importance.
  • Il y a huit niveaux de conscience. Les cinq premiers sont associés aux perceptions sensorielles. Le sixième correspond à la conscience mentale, celle qui pense, rêve et se souvient. Le septième est la conscience émotionnelle. Puis il y a la huitième conscience, la conscience de base qui inclut toutes les autres. EN occident on l'évoque parfois comme étant le subconscient.
  • La méditation peut être utilisée comme un processus de nettoyage : c'est le moment de la journée où on procède à sa lessive mentale.
  • Ainsi après une longue journée de travail, passez 10, 20, ou 30 minutes pour méditer. Assis là, l'esprit posé sur la respiration plutôt que sur vos soucis, vous développez la capacité de soulager votre stress et de fortifier votre esprit.
  • Votre esprit est nettoyé parce que vous baignez dans l'instant.
  • Leadership compatissant. La compassion est essentielle à un leadership fort.
  • En élargissant ainsi mon esprit à autrui, je me sens naturellement plus joyeux.
  • Se laisser happer par des courriels préoccupants ou surfer sur internet en quête de divertissement n'apporte rien.
  • Le secret d'un bonheur durable est de s'investir dans des activités saines, sur les plans physique et mental.
  • Le bonheur mental découle d'engagements sains, tels que l'amour, la générosité et la compassion.
  • Le bonheur résulte de la discipline physique et de l'effort mental.
  • Si vous voulez être malheureux, pensez à vous. Si vous voulez être heureux, pensez aux autres.
  • On doit maintenir sa discipline.
  • La pratique de la conscience panoramique nous relie à un monde plus vaste.
  • L'antidote évident à l'orgueil est l'humilité.
  • L'humour est un bon moyen de tenir l'orgueil en échec.
  • La faculté de rire de soi-même est un outil de survie.
  • "Je gagne bien ma vie, mais je ne suis pas aussi riche qu'untel", "je suis en bonne santé, mais je voudrais tant avoir dix ans de moins". Lorsque que cela se produit, ayez conscience que vous avez cessé de contempler votre chance et commencer à contempler le regret. Essayer de rester dans le présent.
  • D'incessantes publicités pointant ce que nous n'avons pas, montrant ce qui nous manque. La réalité est que nous n'avons pas besoin d'acheter autre chose ou d'aller ailleurs pour ressentir cela. Nous pouvons découvrir la bonne fortune de l'ici et maintenant.
  • J'ai entendu des méditants ne possédant que les vêtements qu'ils portaient et ayant tout juste de quoi manger pour la journée exprimer à quel point ils se sentaient fortunés.
  • Aucun d'entre nous ne sachant pas vraiment de combien de temps il dispose, nous devrions, par conséquent, apprécier le moment présent.
  • Notre chance d'être vivant.
  • Dans la culture asiatique, le garuda est décrit comme un oiseau mythique pourvu de bras humains, qui éclôt prêt à s'envoler.
  • La démesure du garuda recèle de l'intelligence. Cela peut être aussi simple que de dépasser son temps ou sa distance normale.
  • Le garuda symbolise l'équilibre et la liberté.
  • L'espoir et la peur : l'espoir que nous entretenons que quelque chose se produise et la peur que cela ne se réalise pas.
  • Lorsqu'on court, on est constamment assiégé par l'espoir et la peur.
  • Lorsque la douleur surgit en méditation ou dans une course, on doit faire la différence entre la douleur elle-même et l'incapacité de l'esprit à l'accueillir.
  • Quand on en est coupé, on peut s'en trouver déprimé ou même ressentir de la colère, ce qui est douloureux parce que on ne parvient pas à faire face à la peur de perdre l'objet du plaisir.
  • Dans la course comme en méditation, il est nécessaire d'être concentré, déterminé, et d'avoir un but.
  • L'espoir et la peur entravent notre potentiel et portent profondément atteinte à notre bien-être mental.
  • La meilleure technique consiste à visualiser le scénario idéal.
  • La peur résulte d'un manque de sagesse ou de connaissance.
  • Aggraver cette peur en y ajoutant le souci n'aide en rien.
  • Quand l'esprit est totalement présent, il est détendu, agile et sensible.
  • Nous ne voulons pas être ailleurs mentalement, parce que nous sommes authentiquement ici, précisément.
  • Il y a une corrélation directe entre exercice physique et détente mentale.
  • On peut se concentrer sur la respiration, puis sur le mouvement des pieds. Ensuite, l'attention peut se focaliser sur le champ visuel : on remarque un arbre, un rocher ou une voiture. Déplacer la méditation d'un objet à un autre ne doit pas être considéré comme une distraction. On change simplement de point focal.
  • On adopte le point de vue selon lequel ce qu'on vit mérite notre attention.
  • On court tout simplement parce qu'on adore ça.
  • Joindre l'attention et la conscience en éveil.
  • Exprimer amour et bienveillance aux autres leur est bénéfique et nous ancre dans notre propre bonheur.
  • Au fil des siècles, les méditants ont discerné que la racine du malheur, de la souffrance et du stress est, fondamentalement, l'égocentrisme.
  • L'esprit doit s'exercer à l'amour et à la compassion.
  • La course et la méditation ont toutes deux une qualité mystérieuse et secrète, qui est au-delà des mots.
  • Lorsque nous sommes assez courageux pour être dans le présent, nous avons le pouvoir de transformer le monde.
  • En Chine, le dragon est la représentation ultime de la sagesse.
  • Mouvoir le corps et trouver une pensée importante à contempler sont tout à fait compatibles. Par exemple, on peut se voir courir en direction de ce que l'on désire accomplir.
  • Le sage et l'insensé se distinguent  pas tant par ce qu'ils sont, mais par la façon dont ils tirent parti de ce qu'ils ont.
  • En définitive, la vie consiste à développer la capacité de toujours voir comment tirer parti de ce qui se présente.
  • Même si l'on est blessé, on doit faire preuve d'inventivité pour concevoir d'autres façons de faire de l'exercice. De même, si l'on médite, on doit découvrir différentes manières d'être attentif.
  • On me demande souvent pourquoi je cours : je pratique cette activité pour ma santé, ainsi que pour la joie qu'elle me procure.
  • Courir pour le bénéfice des autres modifie le tissu de notre conscience. Une telle intention noble et vaste confère de la force à l'esprit et au corps.
  • Quand nous pensons avoir eu une mauvaise journée, c'est souvent l'ego qui a pris un coup. S'il y a moins d'ego, on est moins sujet aux déconvenues.
  • La course offre une occasion de décompresser en compagnie de ses amis.
  • Il semble que les gens expriment leurs sentiments plus honnêtement lorsqu'ils conjuguent la conversation avec la course.
  • Les longues marches sont connues pour aiguiser l'imagination des écrivains.
  • Il y a des moments où il est approprié de se taire, tout comme savoir quand se reposer importe autant que de savoir quand s'entraîner.
  • Cependant qu'on améliore sa condition physique et qu'on gagne en confiance, on a naturellement envie de partager les bienfaits de cette activité.
  • Le cheval de vent est l'énergie vitale qui jaillit naturellement quand on s'entraîne sur le chemin du tigre, du lion, du garuda et du dragon.
  • On atteint le bonheur véritable en aidant les autres.
  • Les coureurs sont généralement optimistes.
  • Le monde dans sa totalité forme comme un seul esprit.
  • L'essentiel est que nous soyons optimistes et impliqués.