dimanche, décembre 09, 2018

Taxe d'habitation et dettes

Taux de la taxe d'habitation sur du foncier bâti :

  • Thionville : 23%
  • Civrieux : 10,5%


Dette par habitant :

  • Thionville : 1626€
  • Civrieux : 524€


Dette par habitant pour la communauté de communes :

  • Portes de France : 680€
  • Saône vallée : 508€

mardi, décembre 04, 2018

Mindfulness

  • "Mindfulness means paying attention in a particular way: on purpose, in the present moment (with heart, mind and body) and not judgmentally."
  • NN: Narrative Network: the one dealing with building stories based on our personal experience.
  • DEN: Direct Experience Network: realm of bodily sensations and direct sensory input.
  • Since these two networks cannot be focused on simultaneously, the practice of mindfulness is akin to training a "consciousness muscle" that gradually becomes stronger, helping us shift from the NN network to the DEN network faster, more frequently and at will.
  • DMN: Default Mode Network: vagabondage mental
  • TPN: Réseau de Tâches Positives. L'attention qui est portée par exemple à la respiration, à des bruits ou à ce qui se passe dans le mental, active TPN et désactive DMN, donc le vagabondage mental.
  • C'est l'attention qui, à un moment donné, choisit l'un des informations reçues en fonction de l'un de ces trois critères saillants : la menace, le plaisir et la nouveauté.

dimanche, décembre 02, 2018

Marathon de Rome

C'était le 8 avril 2018 ! Un très beau marathon avec 8 km de pavés parcouru avec Michel et Patrick. Pour Patrick il s'agissait de son premier marathon et donc beaucoup d'émotions.
Compte tenu de seulement cinq semaines de préparation l'objectif en ce qui me concerne était de terminer. Et finalement tout s'est bien passé, j'ai maitrisé et contrôlé la course pour finir en 4h14' : en même temps que les meneurs d'allure 4h15. Pas de blessure et une fatigue habituelle.
Le parcours est très beau : départ du Colisée, puis le long du Tibre et le passage devant Saint Pierre est impressionnant sans doute grace à l'avenue face à la basilique. D'ailleurs la messe était en train de se dérouler avec beaucoup de fidèles. L'arrivée se fait de nouveau au Colisée.

dimanche, novembre 11, 2018

Au coeur de la tourmente, la pleine conscience

  • Le meilleur de moi-même, c'est à dire mon moi le plus détendu et le plus conscient.
  • Intégrité sans compromission et son insistance sur la nécessité de suivre son propre chemin spirituel et pas celui de quelqu'un d'autre.
  • Le premier à me donner à manger des raisins en pleine conscience.
  • Faire la distinction entre réagir et répondre.
  • La réversibilité de la maladie coronaire par le changement de style de vie.
  • Il y a autant de façons de voir et être au monde qu'il y a de cultures et de langues. Chacune offre des présents uniques qui peuvent stimuler notre compréhension du monde et de la place que nous y occupons.
  • Blaise Pascal : "Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos, dans une chambre"
  • MBSR : Mindfulness-Based Stress Reduction : réduction du stress basée sur la pleine conscience.
  • Il est plus difficile que jamais d'être en contact avec soi-même.
  • Nous n'avons que des instants à vivre.
  • La seule manière dont nous pouvons influencer notre vie future consiste à nous approprier le présent.
  • La méditation auprès des personnes atteintes de psoriasis.
  • L'expression des émotions dans le cortex préfrontal.
  • SR&RP: Stress Réduction and Relaxation Program
  • La pleine conscience est une présence d'instant en instant.
  • Aussi longtemps que vous respirez, il y a plus de choses en vous qui vont bien que de choses qui ne vont pas.
  • Faire face à nos problèmes est en général la seule façon de les dépasser.
  • Le travail avait envahit toute sa vie, qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'il ratait et qu'il avait failli en mourir.
  • Ce "travail" impliqué par dessus-tout la pratique régulière et disciplinée de la vigilance, d'instant en instant, de la mindfulness, et l"appropriation" complète de chaque instant de votre expérience, qu'il soit bon, mauvais ou horrible. C'est l'essence même de la mindfulness.
  • La culture systématique de la pleine conscience a été appelée le cœur de la méditation bouddhiste.
  • La plupart du temps notre esprit est plus dans le passé ou dans le futur que dans le présent.
  • En règle générale, notre attention est très facilement détournée. Notre esprit à tendance à vagabonder. Il se perd dans les pensées et les rêveries.
  • Apprendre à écouter votre propre corps est vital pour améliorer votre santé et votre qualité de vie.
  • Notre collaboration active est essentielle dans presque toutes les formes de thérapies médicales.
  • Méditation en mangeant.
  • La volonté de faire attention à chaque instant, et de nous souvenir que nous n'avons que des instants à vivre.
  • Les fondements de la pratique de la pleine conscience: attitudes et engagements

  • Sept attitudes constituent les piliers majeurs de la pratique de la pleine conscience : le non-jugement, la patience, l'esprit du débutant, la confiance, le non-effort, l'acceptation et le lâcher-prise.
  • La patience est une forme de sagesse. Développer une confiance fondamentale en vous et en vos sentiments fait partie intégrale de l'entraînement à la méditation.
  • La plupart du temps nos pensées envahissent notre perception du moment présent. Elles nous font perdre notre connexion au présent.
  • L'esprit de méditation insiste sur le fait d'être soi et de comprendre ce que signifie être soi.
  • Bien qu'elle demande beaucoup de travail et d'énergie d'un certain type, la méditation est en finale un "non-faire".
  • Si vous avez mal, alors soyez avec la douleur du mieux que vous pouvez.
  • Dans la pratique de la méditation, nous cultivons l'acceptation en prenant chaque instant comme il vient et en y étant pleinement présent, tel qu'il est.
  • Quand des pensées ayant trait au passé ou au futur se présentent, nous les laissons passer.
  • Engagement, autodiscipline et intentionnalité.
  • Suivre le programme de réduction du stress implique un changement majeur de son style de vie, ne fût-ce que pour dégager du temps chaque jour pour la pratique des techniques de méditation formelle pendant quarante-cinq minutes d'affilée.
  • La détermination d'un athlète, que vous en ayez envie ou pas ce jour-là, que cela vous soit aisé ou pas.
  • J'aime me lever environ une heure avant l'heure normale pour méditer et faire du yoga. J'aime le calme de cette période.
  • Une pratique de méditation et de yoga au petit matin a pour moi une influence positive sur le restant de la journée.
  • C.G. Jung "Atteindre la totalité demande d'y mettre tout son être. Rien de moins. Il ne peut y avoir ni facilités, ni substituts, ni compromis"
  • Etre présent à notre respiration nous aide à apaiser le corps et l'esprit. Nous sommes capables d'être conscients de nos pensées et de nos sentiments avec davantage de calme et de discernement.
  • Le fait  de donner à l'esprit une chose à suivre de près, à savoir le souffle, pour remplacer la série de choses dont il se préoccupe habituellement accroît notre pouvoir de concentration.
  • La respiration est le fondement universel de la pratique de la méditation.
  • La deuxième manière de pratiquer en utilisant le souffle est d'en être conscient de temps en temps au cours de la journée, ou même tout au long de la journée, où que vous soyez et quoi que vous fassiez.
  • Pratiquez cet exercice un quart d'heure chaque jour pendant une semaine, à un moment qui vous convient, que vous en ayez envie ou pas.
  • La méditation est vraiment un non-agir.
  • Arriver à nous souvenir du caractère précieux de l'instant présent semble exiger des mesures assez inhabituelles, voire drastiques.
  • Normalement chaque fois que l'esprit bouge, le corps suit. Si l'esprit est agité, le corps est agité.
  • En ramenant votre attention au souffle de manière répétée chaque fois qu'elle s'égare, votre concentration se construit et s'approfondit, tout comme les muscles se développent à force de soulever des poids de manière répétée.
  • La culture de ce genre de souplesse, qui vous permet d'accueillir tout ce qui se présente et d'être avec cela plutôt que d'insister pour diriger votre attention sur une seule chose, disons le souffle, est une des particularités les plus caractéristiques et les plus précieuses de la méditation en pleine conscience.
  • Nous considérons la douleur et l'inconfort comme suffisamment importants pour mériter d'être examinés plus profondément. La meilleure façon de les examiner est de les accueillir quand ils se présentent plutôt qu'essayer de les chasser parce que on ne les aime pas.
  • Se relâcher dans l'inconfort réduit parfois l'intensité de la douleur.
  • Il est donc important de souligner qu'être en train de penser n'est ni mauvais ni indésirable pendant la méditation. Ce qui compte est de savoir si vous êtes conscient de vos pensées et de vos sentiments pendant la méditation. Ce qui compte aussi est la manière dont vous les gérez. Essayer de les supprimer créera davantage de tensions, de frustrations et de problèmes, et ne sera aucunement porteur de calme et de paix.
  • Être capable de voir que vos pensées sont simplement des pensées et qu'elles ne sont pas "vous" ni la "réalité" est extrêmement libérateur.
  • Le simple fait de reconnaître vos pensées comme des pensées peut vous libérer de la réalité distordue qu'elles créent souvent, vous procurer une vision plus claire et la sensation de mieux gérer votre vie.
  • La conscience du souffle. 
  • La qualité et la sincérité de votre effort dans la pratique ainsi que la profondeur de votre vision.
  • Continuez à pratiquer la conscience de votre respiration dans une position confortable mais redressée pendant au moins dix minutes une fois par jour.
  • Elle fut envoyée à la clinique du stress pour apprendre à contrôler sa tension artérielle, qui n'était pas bien régulée par traitement médical. Elle venait à la clinique du stress avec son mari qui souffrait également d'hypertension artérielle. Elle surprit les médecins par sa capacité à contrôler sa tension artérielle.
  • Induire un stress énorme dans le corps, susceptible, des années après, de miner la santé physique.
  • De même, on peut penser au scan corporel comme à une purification active du corps. La zone mobile de votre attention, quand elle traverse les différentes régions, recueille les tensions et les douleurs et les porte jusqu'au sommet de votre tête, où, avec l'aide de la respiration, vous leur permettez de se décharger hors du corps, le laissant purifié.
  • La meilleure façon d'obtenir quelque chose de la pratique méditative consiste à simplement pratiquer chaque jour tout en lâchant leurs attentes, et même les raisons de leurs venues.
  • L'effort pour essayer "d'arriver quelque part" ne convient souvent pas pour catalyser le changement, la croissance ou la guérison.
  • On peut penser que de nouvelles possibilités sont déjà contenues dans la réalité du moment présent.
  • Pratiquez le scan corporel au moins une fois par jour. Quarante-cinq minutes par jour, six fois par semaine, pendant au moins deux semaines.
  • Il est très important de prendre soin de façon appropriée de votre corps, tant pour la prévention des maladies que les périodes de convalescence suite à une maladie ou à un accident.
  • Le hatha-yoga en pleine conscience est la troisième technique formelle de méditation que nous pratiquons à la clinique du stress, avec le scan corporel et la méditation assise.
  • Vous découvrez que les frontières définissant jusqu'ou votre corps peut s'étirer ou combien de temps vous pouvez rester dans une position ne sont pas fixes ni statiques.
  • Les athlètes utilisent constamment ces principes pour améliorer leurs performances. Ils explorent toujours leurs limites. Mais ils le font pour arriver quelque part, alors que nous nous le faisons pour être où nous sommes déjà et découvrir où cela se situe.
  • Il est très important, quand on a des problèmes de santé, de travailler dans ses zones limites, tout comme font les athlètes.
  • "Si c'est physique cela se soigne". 
  • "Si vous ne l'utilisez pas, vous le perdez"
  • Plus longtemps vous restez en mauvaise forme, plus votre corps décline.
  • J'ai toujours le sentiment de savoir comment est mon corps ce jour-là car je lui ai consacré du temps le matin, ai été avec lui, l'ai nourri, fortifié, étiré et écouté.
  • Unifier le corps et l'esprit.

mardi, novembre 06, 2018

Intelligence émotionnelle et Management




  • Ilios Kotsou défend que l'intégration de l'émotionnel et du rationnel est la clé d'un management performant.
  • L'intelligence émotionnelle comme une forme d'intelligence qui suppose l'habileté à contrôler ses sentiments et émotions et ceux des autres, à faire la distinction entre euxet à utiliser cette information pour orienter ses pensées et ses actions.
  • Modele de Reuven Bar-On définit 5 meta-facteurs de l'intelligence émotionnelle : 1) conscience de soi et expression de soi 2) conscience des autres et interaction 3) gestion et contrôle du stress 4) gestion du changement 5) auto-motivation 
  • Modele de Goleman : la conscience de soi, la maîtrise de soi, l'auto-motivation, la perception et la compréhension des émotions d'autrui et la gestion des relations.
  • Descartes "Les passions de l'âme", 1649 : l'admiration, l'amour, la haine, le désir, la joie, la tristesse.
  • Spinoza : les émotions comme des forces motivationnelles.
  • La manière dont on interprète une situation influence fortement l'émotion ressentie.
  • Émotion : le mot vient du latin "emovere" qui signifie "mouvement vers l'extérieur"
  • Le sentiment est généralement considéré comme la dimension subjective et cognitive de l'émotion. 
  • La jalousie comme une émotion issue de la peur et de la colère.
  • L'amygdale est impliquée dans les conditionnements émotionnels. Un exemple est la mémoire émotionnelle liée à la peur.
  • Seront mieux mémorisés les événements ayant un impact émotionnel pour l'individu.
  • La peur se déclenche plus rapidement que la cognition.
  • La madeleine de Proust qui faisait revivre instantanément à l'auteur, de nombreuses années plus tard, les émotions de son enfance.
  • "On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître " Antoine de Saint Exupéry.
  • Apprivoiser ses émotions et prendre le temps de se connaître : quelle meilleure synthèse des défis de l'intelligence émotionnelle ?
  • La conscience nous semble être le mot qui résume le mieux ce chemin.
  • Là où se trouvent nos pieds commence le voyage. Le voyage débute ici, entre connaissance et conscience.

lundi, novembre 05, 2018

Courir comme on médite

  • TIGRE, LION, GARUDA et DRAGON
  • Nous avons besoin d'exercer à la fois notre corps et notre esprit.
  • Le monde antique avait compris que l'on est plus heureux quand l'esprit est souple et le corps fort.
  • L'encombrement mental résulte du fait qu'on pense au passé ou au futur.
  • En méditation, placer son attention sur la respiration détourne l'esprit des rêveries, des inquiétudes, des pensées et des fantasmagories.
  • Lorsque vous prenez conscience que vous êtes en train de penser, reconnaissez-le simplement et ramenez votre attention sur la respiration. 
  • On développe la faculté de diriger ses pensées et de les focaliser sur l'objet de son choix.
  • Ramener l'esprit sur l'objet de concentration choisi : il s'agit, dans un premier temps de la respiration.
  • La clarté mentale apportée par l'exercice physique est temporaire.
  • L'entraînement de l'esprit permet aux athlètes de tirer un meilleur profit de l'entraînement physique. Cela les aide à ne pas se laisser distraire et à rester concentrés, de façon à ne pas avoir de pensées négatives lors des compétitions.
  • Quand on court, diverses pensées viennent à l'esprit, mais, si la concentration est bien  entraînée, on peut la diriger sur un thème donné. Par exemple, on peut se concentrer sur le sentiment d'être chanceux ou reconnaissant.
  • Souvent lorsque je cours, je prends pour thème de contemplation le fait d'être bénéfique à autrui.
  • Dans la course, on tente de modifier des habitudes physiques, et dans la méditation, des habitudes mentales.
  • On a reçu l'instruction de focaliser son attention sur la respiration et de lâcher les pensées.
  • Un des outils qu'apporte la méditation est cette capacité de susciter en soi la motivation appropriée.
  • Souvenez-vous de la raison pour laquelle vous méditez : pour mieux équilibrer votre activité, en travaillant avec votre esprit.
  • Grâce à mon entraînement méditatif, je savais que je ne devais pas laisser la douleur accaparer mon esprit. J'ai donc prêté attention à la sensation douloureuse, sans la laisser dominé mon espace mental.
  • Notre départ prudent portait ses fruits.
  • Le tigre tire sa puissance de ce qu'il incarne complètement la confiance.
  • La phase suivante correspond au lion, qui est associé à la joie.
  • Le lion manifeste le pouvoir et la vertu : la compassion et la gentillesse sont plus fortes que l'égoïsme et l'agressivité.
  • Le garuda, un oiseau mythique ressemblant à un aigle pourvu de deux bras en plus des ailes. Cette image symbolise le pouvoir inconcevable et impressionnant de l'esprit.
  • Ils ont maîtrisé la technique et sont allés au-delà des points de référence que sont l'espoir et la peur.
  • Le dragon symbolise la sagesse, l'intelligence, la clairvoyance et l'omniscience.
  • On ne court plus pour soi-même, mais pour être bénéfique aux autres.
  • Le savoir-faire élémentaire pour travailler l'attention : être tout simplement présent à une seule action.
  • Maintenir son attention sur le souffle.
  • On se sert de l'attention comme du fil d'un cerf-volant pour empêcher l'esprit de suivre les vents de la pensée.
  • Le tigre est très présent.
  • Pendant qu'on court, les possibilités de distraction sont nombreuses.
  • Sentir la connexion du nombril jusqu'à la bouche et aux narines, en passant par le centre du corps.
  • En méditation, une position voûtée est non seulement susceptible de créer des douleurs physiques, mais elle tend aussi à encourager les pensées.
  • Lorsqu'on est trop focalisé sur d'autres aspects de sa vie, il arrive qu'on ne prête pas attention à sa course. Aussi n'est-on pas suffisamment investi dans celle-ci, et, faute d'être assez concentré, on peut trébucher ou tomber.
  • Quand des pensées négatives vous viennent à l'esprit, essayez de leur substituer des pensées positives.
  • Le corps peut démarrer plutôt tendu et apathique. Plus tard, pendant la course, il peut devenir fluide et fort. Et puis il va ressentir de la fatigue. Prêter attention à ces phases. Ainsi, en étant attentif au corps, on l'est aussi à l'esprit, donc à qui on est.
  • Si on ignore la  blessure, la guérison pourrait demander plus de temps.
  • Lorsqu'on est un coureur passionné, rester tranquille peut constituer le plus grand défi.
  • L'attente de la guérison est une excellente période pour se concentrer à la méditation.
  • On peut employer le temps de rétablissement à entraîner l'esprit à la douceur et à la fermeté.
  • Dans l'entraînement du tigre, les résultats découlent de l'amitié envers soi-même et de l'attention au corps.
  • On a plus de charisme et de dignité en courant.
  • L'attention consiste à observer et à remarquer, c'est à dire à se montrer curieux et intéressé. L'esprit est par conséquent complètement empli de ce dans quoi on se trouve engagé.
  • La méditation n'est pas seulement une technique de stabilisation de l'esprit, elle permet aussi de découvrir comment s'engager pleinement dans la vie, même dans l'assise immobile.
  • La douceur est un des meilleurs outils pour persévérer.
  • Ce n'est pas nécessairement un problème d'ajuster souvent son programme d'entraînement.
  • La douceur est tenace. Elle exprime ainsi la force, alors que l'agression est souvent un signe de faiblesse.
  • Etre doux, c'est comprendre que la vie est un voyage qui mérite une attention constante.
  • Développer sa capacité à lâcher prise est un principe crucial de la réduction du stress.
  • Nous devons apprendre à lâcher prise. Ces tensions internes sont également débloquées, évacuées et purifiées par la course et l'oxygénation. C'est ainsi que la course à pied nous aide à réduire le stress.
  • Le bonheur est la faculté de partager ce que l'on a avec les autres.
  • On pratique la contemplation pour orienter l'esprit dans une certaine direction. La contemplation exacerbe le processus de pensée.
  • Dans la phase du tigre, après avoir pris une bonne posture de méditation et pratiqué l'attention et la conscience en éveil en étant présent et attentif à la respiration, amenez à l'esprit la contemplation suivante : "quelle est ma motivation ? " " Qui suis-je ?", "Qu'aimerais-je accomplir dans ma vie ?",  "Quel est le but ? "
  • Discipline physique et discipline mentale.
  • De même que le corps, l'esprit laissé sans direction absorbe toutes les habitudes présentes dans son environnement.
  • La douleur représentait une part importante de la réalité, mais s'en préoccuper exagérément n'aurait abouti à rien.
  • Quand on est capable de travailler avec la douleur et de la comprendre, la vie devient deux fois plus intéressante.
  • Tout le monde se fait du souci et nul n'échappe au regret. Cela crée de la douleur mentale, responsable, avec le tracas, de bien d'autres maux.
  • Ignorer la douleur demande un effort considérable. La première étape consiste donc à la reconnaître. 
  • Donc on prend acte de la douleur, mais on évite de réagir immédiatement.
  • Accepter le fait qu'il y a un problème est signe de maturité.
  • Nous l'envisageons comme une opportunité.
  • Si on est happé par une douleur émotionnelle, on peut décomposer méthodiquement l'émotion jusqu'à ce qu'elle relâche son emprise. Si on est torturé par des pensées, on peut adopter une perspective plus vaste en se souvenant que l'esprit est comme le ciel.
  • Tout le monde souffre.
  • Méditer est assez simple et direct : il s'agit être présent, moment après moment.
  • Méditer au terme d'une longue journée permet à l'esprit de se purifier et de regagner de la force, de la résilience et de la joie.
  • En évitant de trop réfléchir.
  • Si l'on prête attention à la respiration et si on est présent, l'esprit à de l'espace pour se détendre.
  • Tout d'abord on essaye de lâcher les pensées et les préoccupations les plus importantes. Puis on laisse tomber les pensées et les préoccupations de moindre importance.
  • Il y a huit niveaux de conscience. Les cinq premiers sont associés aux perceptions sensorielles. Le sixième correspond à la conscience mentale, celle qui pense, rêve et se souvient. Le septième est la conscience émotionnelle. Puis il y a la huitième conscience, la conscience de base qui inclut toutes les autres. EN occident on l'évoque parfois comme étant le subconscient.
  • La méditation peut être utilisée comme un processus de nettoyage : c'est le moment de la journée où on procède à sa lessive mentale.
  • Ainsi après une longue journée de travail, passez 10, 20, ou 30 minutes pour méditer. Assis là, l'esprit posé sur la respiration plutôt que sur vos soucis, vous développez la capacité de soulager votre stress et de fortifier votre esprit.
  • Votre esprit est nettoyé parce que vous baignez dans l'instant.
  • Leadership compatissant. La compassion est essentielle à un leadership fort.
  • En élargissant ainsi mon esprit à autrui, je me sens naturellement plus joyeux.
  • Se laisser happer par des courriels préoccupants ou surfer sur internet en quête de divertissement n'apporte rien.
  • Le secret d'un bonheur durable est de s'investir dans des activités saines, sur les plans physique et mental.
  • Le bonheur mental découle d'engagements sains, tels que l'amour, la générosité et la compassion.
  • Le bonheur résulte de la discipline physique et de l'effort mental.
  • Si vous voulez être malheureux, pensez à vous. Si vous voulez être heureux, pensez aux autres.
  • On doit maintenir sa discipline.
  • La pratique de la conscience panoramique nous relie à un monde plus vaste.
  • L'antidote évident à l'orgueil est l'humilité.
  • L'humour est un bon moyen de tenir l'orgueil en échec.
  • La faculté de rire de soi-même est un outil de survie.
  • "Je gagne bien ma vie, mais je ne suis pas aussi riche qu'untel", "je suis en bonne santé, mais je voudrais tant avoir dix ans de moins". Lorsque que cela se produit, ayez conscience que vous avez cessé de contempler votre chance et commencer à contempler le regret. Essayer de rester dans le présent.
  • D'incessantes publicités pointant ce que nous n'avons pas, montrant ce qui nous manque. La réalité est que nous n'avons pas besoin d'acheter autre chose ou d'aller ailleurs pour ressentir cela. Nous pouvons découvrir la bonne fortune de l'ici et maintenant.
  • J'ai entendu des méditants ne possédant que les vêtements qu'ils portaient et ayant tout juste de quoi manger pour la journée exprimer à quel point ils se sentaient fortunés.
  • Aucun d'entre nous ne sachant pas vraiment de combien de temps il dispose, nous devrions, par conséquent, apprécier le moment présent.
  • Notre chance d'être vivant.
  • Dans la culture asiatique, le garuda est décrit comme un oiseau mythique pourvu de bras humains, qui éclôt prêt à s'envoler.
  • La démesure du garuda recèle de l'intelligence. Cela peut être aussi simple que de dépasser son temps ou sa distance normale.
  • Le garuda symbolise l'équilibre et la liberté.
  • L'espoir et la peur : l'espoir que nous entretenons que quelque chose se produise et la peur que cela ne se réalise pas.
  • Lorsqu'on court, on est constamment assiégé par l'espoir et la peur.
  • Lorsque la douleur surgit en méditation ou dans une course, on doit faire la différence entre la douleur elle-même et l'incapacité de l'esprit à l'accueillir.
  • Quand on en est coupé, on peut s'en trouver déprimé ou même ressentir de la colère, ce qui est douloureux parce que on ne parvient pas à faire face à la peur de perdre l'objet du plaisir.
  • Dans la course comme en méditation, il est nécessaire d'être concentré, déterminé, et d'avoir un but.
  • L'espoir et la peur entravent notre potentiel et portent profondément atteinte à notre bien-être mental.
  • La meilleure technique consiste à visualiser le scénario idéal.
  • La peur résulte d'un manque de sagesse ou de connaissance.
  • Aggraver cette peur en y ajoutant le souci n'aide en rien.
  • Quand l'esprit est totalement présent, il est détendu, agile et sensible.
  • Nous ne voulons pas être ailleurs mentalement, parce que nous sommes authentiquement ici, précisément.
  • Il y a une corrélation directe entre exercice physique et détente mentale.
  • On peut se concentrer sur la respiration, puis sur le mouvement des pieds. Ensuite, l'attention peut se focaliser sur le champ visuel : on remarque un arbre, un rocher ou une voiture. Déplacer la méditation d'un objet à un autre ne doit pas être considéré comme une distraction. On change simplement de point focal.
  • On adopte le point de vue selon lequel ce qu'on vit mérite notre attention.
  • On court tout simplement parce qu'on adore ça.
  • Joindre l'attention et la conscience en éveil.
  • Exprimer amour et bienveillance aux autres leur est bénéfique et nous ancre dans notre propre bonheur.
  • Au fil des siècles, les méditants ont discerné que la racine du malheur, de la souffrance et du stress est, fondamentalement, l'égocentrisme.
  • L'esprit doit s'exercer à l'amour et à la compassion.
  • La course et la méditation ont toutes deux une qualité mystérieuse et secrète, qui est au-delà des mots.
  • Lorsque nous sommes assez courageux pour être dans le présent, nous avons le pouvoir de transformer le monde.
  • En Chine, le dragon est la représentation ultime de la sagesse.
  • Mouvoir le corps et trouver une pensée importante à contempler sont tout à fait compatibles. Par exemple, on peut se voir courir en direction de ce que l'on désire accomplir.
  • Le sage et l'insensé se distinguent  pas tant par ce qu'ils sont, mais par la façon dont ils tirent parti de ce qu'ils ont.
  • En définitive, la vie consiste à développer la capacité de toujours voir comment tirer parti de ce qui se présente.
  • Même si l'on est blessé, on doit faire preuve d'inventivité pour concevoir d'autres façons de faire de l'exercice. De même, si l'on médite, on doit découvrir différentes manières d'être attentif.
  • On me demande souvent pourquoi je cours : je pratique cette activité pour ma santé, ainsi que pour la joie qu'elle me procure.
  • Courir pour le bénéfice des autres modifie le tissu de notre conscience. Une telle intention noble et vaste confère de la force à l'esprit et au corps.
  • Quand nous pensons avoir eu une mauvaise journée, c'est souvent l'ego qui a pris un coup. S'il y a moins d'ego, on est moins sujet aux déconvenues.
  • La course offre une occasion de décompresser en compagnie de ses amis.
  • Il semble que les gens expriment leurs sentiments plus honnêtement lorsqu'ils conjuguent la conversation avec la course.
  • Les longues marches sont connues pour aiguiser l'imagination des écrivains.
  • Il y a des moments où il est approprié de se taire, tout comme savoir quand se reposer importe autant que de savoir quand s'entraîner.
  • Cependant qu'on améliore sa condition physique et qu'on gagne en confiance, on a naturellement envie de partager les bienfaits de cette activité.
  • Le cheval de vent est l'énergie vitale qui jaillit naturellement quand on s'entraîne sur le chemin du tigre, du lion, du garuda et du dragon.
  • On atteint le bonheur véritable en aidant les autres.
  • Les coureurs sont généralement optimistes.
  • Le monde dans sa totalité forme comme un seul esprit.
  • L'essentiel est que nous soyons optimistes et impliqués.

dimanche, juillet 29, 2018

The organized mind - Daniel Levitin

  • The decision making network in our brain doesn't prioritize.
  • Inattentional blindness: http://www.youtube.com/watch?v=vJG698U2Mvo
  • We are not the first generation of humans to be complaining about too much information.
  • Switching attentions comes with a high cost.
  • We are prone to cognitive illusions when we try to make decisions.
  • Categorization systems optimize the ease of conception and the importance of being able to communicate about those systems.
  • Minimize complexity and maximize ease of communication.
  • Classifications aid in the organization and communication of complex knowledge.
  • Functional categories: function in our lives.
  • The human brain has a strong cognitive propensity toward order.
  • Some birds and rodents create boundaries around their nests, typically out of rock or leaves, that are ordered; if the order is disturbed, they know that an intruder has come by.
  • Successful people are expert at categorizing useful versus distracting knowledge. How do they do it?
  • After you have prioritized and you start working, knowing what you are doing is the most important thing for you to be doing at that moment is surprisingly powerful.
  • The mind-wandering mode works in opposition to the central executive mode.
  • This is where the attentional network comes in; the attention filter is constantly monitoring the environment for anything that might be important.
  • To recap, were are four components in the human attentional system: the mind-wandering mode, the central executive mode, the attentional filter, and the attentional switch, which directs neural and metabolic resources among the mind-wandering, stay-on-task, or vigilance mode.
  • The remedy is to practice mindfulness and attentiveness, to train ourselves to a Zen-like focus of living in the moment, of paying attention whenever we put things down or put things away.
  • Each of our thoughts, perceptions, and experiences has a unique neural correlate.
  • The more we can externalize memory through physical records out-there-in-the-world, the less we must rely on our overconfident, under precise memory.
  • This ability to recognize diversity and organize it into categories is a biological reality that is essential to the organized human mind.
  • Gross of fine appearance.
  • A feature of all categorization processes used by the human brain, including appearance-based categorization, is that they are expandable and flexible, subject to multiple levels of resolution or graininess.
  • Functional equivalence.
  • Particular situations.
  • Your wallet, childhood photographs, cash, jewellery, and the family dog.
  • "Things you might take out of your house in case of a fire"
  • Of course we also cross-classify, placing things in more than one category.
  • The former is based on a taxonomic classification, the latter on a functional category.
  • The importance of categorization in our lives today.
  • Our ability to use and create categories on the spot is a form of cognitive economy.
  • Functional categories in the brain can have either hard (sharply defined) or fuzzy boundaries.
  • Category boundaries are flexible, malleable, and context-dependent.
  • In the age of information overload, not to mention decision overload, we need systems outside our heads to help us.
  • Every time any thought intrudes on what you're doing, you write it down. This kind of note-taking is called "clearing the mind".
  • Your mind will remind you of all things when you can do nothing about them, and merely thinking about your concerns does not at all equate to making any progress on them.
  • Anything you consider unfinished in any way must be captured in a trusted system outside your mind. That trusted system is to write it down.
  • To do list: Do it - Delegate it - Defer it - Drop it.
  • You might say categorizing and externalizing our memory enables us to balance the yin of our wandering thoughts with the yang of our focused execution.
PART TWO
  • The task of organizational systems is to provide maximum information with the least cognitive effort.
  • One of the big rules in not losing things is the rule of the designated place.
  • Use the environment itself to remind you of what needs to be done.
  • The categories you create need to reflect how you use and interact with your possessions. That is, the categories have to be meaningful to you.
  • A mislabelled item or location is worse than an unlabelled item.
  • If there is an existing standard, use it.
  • Don't keep what you can't use.
  • Students who studied for an exam in the room they later took it in did better than students who studied somewhere else.
  • If you are working on two completely separate projects, dedicate one desk or table or section of the house for each.
  • Hierarchically organized files and folders have the big advantage that you can browse them to rediscover files you had forgotten about. This externalizes the memory from your brain to the computer.
  • When people think they're multi-tasking, they're actually just switching from one task to another very rapidly. And every time they do, there is a cognitive cost in doing so.
  • Multitasking makes us demonstrably less efficient.
  • Instead of reaping the big rewards that come from sustained, focused effort, we instead reap empty rewards from completing a thousand little sugar-coated tasks.
  • And the kind of rapid, continual shifting we do with multitasking causes the brain to burn through fuel so quickly that we feel exhausted and disoriented after even a short time.
  • By contrast, staying on task is controlled by the anterior cingulate and the striatum, and once we engage the central executive mode, staying in that state uses less energy than multitasking and actually reduces the brain's need for glucose.
  • But we are sacrificing efficiency and deep concentration when we interrupt our priorities activities with e-mail.
  • Most people under the age of thirty think e-mail as an outdated mode of communication used only by "old people".
  • Many people under twenty now see Facebook as a medium fo the older generation.
  • You receive a text, and that activates your novelty centers. You respond and feel rewarded for having completed a task (even though that task was entirely unknown to you fifteen seconds earlier). Each of those delivers a shot of dopamine as your limbic system cries out "More! More! Give me more!"
  • Make no mistake: E-mail, Facebook, Twitter checking constitute a neural addiction.
  • Experts recommend that you do e-mail only two or three times a day.
  • Attention is a very effective way of entering something into memory.
  • Many successful people report that they experience mental benefits from organizing or reorganizing their closets or drawers when they are stressed.
  • Amazon used a a mathematical algorithm called collaborative filtering. This is a technique by which correlations or co-occurrences of behaviours are tracked and then used to make recommendations.
  • Cognitive neuroscience says we should externalize information in order to clear the mind.
  • Social networking provides breadth but rarely depth.
  • People in a relationship experience better health, recover from illnesses more quickly, and live longer.
  • As you now know, all that rapid switching between central executive calculating and dreamy mind-wandering depletes neural resources, leading us to make poor decisions.
  • With one-third of people who get married meeting online; 81% lie about their height, weight or age. Men tend to lie about height, women about weight. Both lie about their age.
  • If being transparent strengthens the social ties that make life worth living, and enables others to forgive our shortcomings, why not do it more often?
  • One way of helping to keep large numbers of humans living in close proximity is through the use of non confrontational speech, or indirect speech acts.
  • Rules of conversation
    • Quantity. make your contribution to the conversation as informative as required. Do not make your contribution more informative than is required
    • Quality. Do not say what you believe to be false. Do not say that for which you lack adequate evidence.
    • Manner. Avoid obscurity of expression (don't use words that your intended hearer doesn't know). Avoid ambiguity. Be brief (avoid unnecessary proximity). Be orderly.
    • Relation. Make your contribution relevant.
  • Oxytocin that has been called by the popular press the love hormone. Oxytocin-the same social-affiliative hormone that increases trust and social cooperation among humans.
  • There's a well-established finding that people who receive social support during illness (simple caring and nurturing) recover more fully and more quickly.
  • The "invisibility" problem: the inner thoughts of others are invisible to us.
  • This cognitive illusion is so powerful it has a name: the fundamental attribution error. An additional part of the fundamental attribution error is that we fail to appreciate that the roles of people are forced to play in certain situations constrain their behaviour.
  • In cases of in-group/out-group bias, each group thinks of the other as homogeneous and monolithic, and each group views itself as variegated and complex.
  • This tendency to not get involved is driven by three powerful, interrelated psychological principles. One is the strong desire to conform to other's behaviour in the hope that it will allow us to gain acceptance within our social group, to be seen as cooperative and agreeable. The second is social comparison-we tend to examine our behaviour in terms of others. The third force pushing us toward inaction is diffusion of responsibility.
  • One measure of the success of a society is how engaged its citizens are in contributing to the common good.
  • The prefrontal cortex is the part of the brain that helps us to organize time and engage in planning, to maintain attention and stick with a task once we've started it.
  • A few species don't age at all and so are technically immortal. These include some species of jellyfish, flatworms (planaria), and hydra.
  • 150 000 people die in the world each day, two-thirds die from age-related causes, and this number can reach 90% in peaceful industrialized nations.
  • We have a more highly developed prefrontal cortex than any other species. It's the seat of many behaviours that we consider distinctly human: logic, analysis, problem solving, exercising good judgment, planning for the future, and decision-making.
  • Eat a donut instead of sticking to your diet? That's your prefrontal cortex not doing the job.
  • It may be obvious, but the brain coordinates a large share of the body's housekeeping and timekeeping functions- regulating heart rate and blood pressure, signalling when it's time to sleep and wake up, letting us know when we're hungry or full, and maintaining body temperature even as the outside temperature changes. This coordination takes place in the so-called reptilian brain.
  • The entire brain weighs 1,4 kg and so is only a small percentage of an adult's total body weight, typically 2%. But it consumes 20% of all the energy the body uses. Why? The perhaps oversimplified answer is that time is energy.
  • It takes more energy to shift your attention from task to task. It takes less energy to focus. This means that people who organize their time in a way that allows them to focus are not only going to get more done, but they'll be less tired and less neurochemically depleted after doing.
  • The principle applies at all scales: if you have something big you want to get done, break up into chunks-meaningful, implementable, doable chunks. It makes time management much easier.
  • From boss down to worker down to detail worker and back again, is a shifting of the attentional set and it comes with the metabolic costs of multitasking.
  • The research says that if you have chores to do, put similar chores together.
  • Organizing our mental resources efficiently means providing slots in our schedules where we can maintain attentional set for an extended period. This allows us to get more done and finish up with more energy.
  • Reaching our goals efficiently requires the ability to selectively focus on those features of a task that are most relevant to its completion, while successfully ignoring other features or stimuli in the environment that are competing for attention.
  • Items that are processed at a deeper level, with more active involvement by us, tend to become more strongly encoded in memory.
  • We now know that sleep plays a vital role in the consolidation of the events of the previous few days, and therefore in the formation and protection of memories.
  • Disrupted sleep even two or three days after an experience can disrupt your memory of it months or years later.
  • A night of sleep more than doubles the likelihood that you'll solve a problem requiring insight.
  • If you struggle with the language for an hour or more during the day, investing your focus, energy, and emotions in it, then it will be ripe for replay and elaboration during your sleep.
  • A normal sleep cycle lasts about 90-100 minutes.
  • Sleep deprivation leads to memory loss.
  • Parts of the brain sleep while others do not. If you've ever had a brain freeze, momentarily unable to remember something obvious, it may well be that part of your brain is taking a nap. Or it could just be that you're thinking about too many things at once, having overloaded your attentional system.
  • Sleep is among the most critical factors for peak performance, memory, productivity, immune function, and mood regulation.
  • There is scientific evidence that the bimodal sleep-plus-nap regime is healthier and promotes greater life satisfaction, efficiency, and performance.
  • Going to bed just one hour late one night, or sleeping in for an hour or two just one morning, can affect your productivity, immune function, and mood significantly for several days after the irregularity.
  • In the short run, the consistency of your cycle is more important than the amount of sleep.
  • Naps: for many people, five or ten minutes is enough.
  • Do the most unpleasant task first thing in the morning.
  • Action and awareness merge.
  • Flow states occur more regularly for those who are experts or who have invested a great deal of time to train in a given domain.
  • With no need to exercise self-control to stay focused, we free neutral resources to task at hand.
  • Serotonin: for freedom to access stream-of-consciousness associations
  • Adrenaline: to stay focused and energized.
  • By combining his exceptional self-discipline and focus with a world in which distractions have been dramatically reduced, he can be more easily become absorbed in creative pursuits.
  • The fundamental principle of neuroscience: the brain is a giant change detector.
  • There is an old saying that if you really need to get something done, give it to a busy person.
  • A large part of efficient time management revolves around avoiding distractions.
  • Realizing when a diversion has got out of control is one of the great challenges of life.
  • The social networking addiction loop, whether it's Facebook, Twitter, Vine, Instagram, Snapchat, Tumblr, Pinterest, e-mail, texting, or whatever new things that will be adopted in the coming years, sends chemicals through the brain's pleasure center that are genuinely, physiologically addicting. The greatest life satisfaction comes from completing projects that required sustained focus and energy. It seems unlikely that anyone will look back at their lives with pride and say with satisfaction that they managed to send an extra thousand text messages or check social network updates a few hundred extra times while they were working.
  • Live in the moment and attend one hundred percent to the person in the front of him.
  • Exercise has also been shown to prevent age-related cognitive decline by increasing blood flow to the brain, causing increases in the size of the prefrontal cortex and improvements in executive control, eery, and critical thinking.
  • If there is something you can get done in five minutes or less, do it now. If you have twenty things that would only take five minutes each, but you can spare only thirty minutes now, prioritize them and do the others later or tomorrow, or delegate them.
  • It's important that you put everything in the calendar, not just some things. The reason is simple: If you see a blank spot on the calendar, you and anyone else looking at would reasonably assume that the time is available.
  • Set up automatic bill payments for every recurring bill.
  • I's a life time pattern of learning and exercising the brain.
  • It turns out that young people with terminal diseases tend to view the world more like old people.
  • Law of large numbers: Observed probabilities tend to get closer and closer to theoretical ones when you have larger and larger sample.
  • The representativeness heuristic: It means that people or situations that appear to be representative of one thing effectively overpower the brain's ability to reason, and cause us to ignore the statistical or base rate information.

jeudi, juin 14, 2018

Grit Angela Duckworth

Grit : cran, courage, endurance

  • What do you mean by talent? In the most generic sense talent is the sum of a person's ability - his or her intrinsic skills, knowledge, experience, intelligence, judgment, attitude, character and drive. It also includes his or her ability to learn and grow.
  • McKinsey: to solve whatever problems they threw our way.
  • We had the advantage of an outsider's perpective untainted by insider politics.
  • We had a method for solving business problems: hypothesis and data driven.
  • As much as talent counts, efforts counts twice.
  • If we think of genius something magical, we are not obliged to compare ourselves and find ourselves lacking: here there is no need to compete.
  • I came to appreciate that in doing something over and over again, something that was never natural becomes almost second nature.
  • In the marathon of life, efforts counts tremendously.
  • A subject is willing to push himself or has a tendency to quit before the punishment becomes too severe.
  • Consistency of effort over the long run is everything.
  • Skills is only developed by hours and hours of beating on your craft.
  • Skills is not the same thing as achievement.
  • With effort, talent becomes skills and at the very same time, effort makes skill productive.
  • Grit has two components: passion and perseverance.
  • Enthusiasm is common. Endurance is rare.
  • It was difficult, and discouraging, and demoralising, and scary, and all the rest. But eventually, I got here. I got exactly where I wanted to be.
  • Being punctual shows respect for the people with whom you work.
  • Grit is about holding the same top level goal for a very long time.
  • Time and energy are limited: what not to do.
  • To what extent do these goals serve a common purpose?
  • Improvise, adapt, overcome.
  • Try, try again, then try something different.
  • Effort counts twice.
  • Because in cartooning, as in life, nine out of ten things never work out.
  • Degree of strength of will or perseverance. Quiet determination to stick to a course once decided upon.
  • Tendency not to abandon tasks in the face of obstacles. Perseverance, tenacity, doggedness.
  • It's progress just clarifying your goals, and the extent to which they are-or aren't - aligned toward a single passion of supreme importance. It's also progress to better understand how well you're currently able to persevere in the face of life's rejection slips.
  • We change when we need to. Necessity is the mother of adaptation.
  • First comes interest then comes the capacity to practice by daily discipline and then hope.
  • Whatever it takes, I want to improve.
  • It is therefore imperative that you identify your work as both personally interesting and at the same time, integrally connected to the well-being of others.
  • My work is important - both to me and others.
  • Learn to keep going even when things are difficult, even when we have doubts.
  • A little guidance can be a tremendous help.
  • The four psychological assets of interest, practice, purpose and hope are not You have or you don't have commodities. You can learn to discover, develop, and deepen your interests.

INTEREST
  • My advice for you is, figure out what you enjoy most in life, and then try's to do it full time. Life is short. Follow your passion.
  • Worldwide, only 13% of adults call themselves "engaged" at work.
  • Grit paragons spent years exploring several different interests. Chances are they took quite some time figuring out exactly what they wanted to do with their lives.
  • Passion for your work is a little bit of discovery, followed by a lot of development, and then a lifetime of deepening.
  • Interests are triggered by interactions with the outside world.
  • Positive feedback makes us fell happy, competent and secure.
  • Before hard work comes play.
  • Even the most accomplished of experts start out as unserious beginners.
  • The learning at the beginning of this stage was much like a game.
  • At the start of an endeavor, we need encouragement and freedom to figure out what we enjoy. We need small wins. We need applause.
  • It's not important that I understand everything. It's important that I listen.
  • The directive to follow your passion is not bad advice.
PRACTICE
  • Quality of time but also better time on task.
  • Continuous improvement.
  • Improve specific weaknesses. They intentionally seek out challenges they can't meet yet.
  • Interestingly, many choose to do so while nobody's is watching.
  • Experts are more interested in what they did wrong.
  • They are no gains without pains.
  • You're in "problem solving mode"
  • You're getting feedback and a lot of feedback is about what you're doing wrong, and you're using that feedback to make adjustments and try again.
  • Deliberate practice is for preparation, and flow is for performance.
  • Scientific jargon. Too many slides. And not enough clear, understandable examples. Tell a story with zero suspense.
  • A clearly defined stretch goal.
  • Full concentration and effort.
  • Immediate and informative feedback.
  • Repetition with reflection and refinement.
  • Focus on your weaknesses and concentrate one hundred percent.
  • When you have a habit of practicing at the same time and in the same place every day, you hardly have to think about getting started. You just do. Daily rituals.
PURPOSE
  • Interest is one source of passion. Purpose, the intention to contribute to the well-being of others, is another. The mature passions of gritty people depend on both.
  • Most people first become attracted to things they enjoy and later appreciate how these personal interests might also benefit others.
  • Their efforts pay dividend to other people.
  • Purpose means "the intention to contribute to the well-being of others".
  • "Pleasure principle".
  • My work makes the world a better place.
  • How you see your work is more important than your job title.
  • A child's connection with a teacher can be life-changing for both.
  • Use psychological science to help kids thrive
  • It's about building something. It's about our clients and solving their problems.
  • I personally can make a difference.
  • Reflecting on purpose.
  • The notion that whatever your occupation, you can maneuver within your job description, adding, delegating, and customizing what you do to match your interests and values.
  • Imagine yourself fifteen years from now. What do you think will be most important to you then?
HOPE
  • Old Japanese saying: Fall seven, rise eight.
  • As with any other skill, we can practice interpreting what happens to us and responding as an optimist would. Cognitive behavioral therapy is now a widely practiced psychotherapeutic treatment for depression, and has proven longer lasting in its effects than antidepressant medication.
  • Scientific evidence that happiness wasn't just the consequence of performing well at work, it might also be an important cause.
  • Praising effort and learning over "natural talent".
  • Language is one way to cultivate hope. But modeling a growth mindset, demonstrating by our actions that we truly believe people can learn to learn, may be even more important.
  • The reality is that most people have an inner fixed-mindset pessimist in them right along their inner growth-mindset optimist.
  • A good first step is to watch for mismatches between our words and actions.
  • All that practice paid off.
  • The lesson was that, when you have setbacks and failures, you can't overreact to them. You need to step back, analyze them, and learn from them. But you also need to stay optimistic.
  • Just keep working hard and learning, and it will all work out.
  • What doesn't kill me makes me stronger.
  • The belief that what happens in life is largely under your control.
  • When does struggle lead to hope, and when does struggle lead to hopelessness?
  • Update your beliefs about intelligence and talent.
  • Intelligence, or any other talent, can improve with effort.
  • The brain changes itself when you struggle to master a new challenge.
  • Practice optimistic self-talk.
  • Preventative dose of cognitive behavioral therapy.
  • Ask for a helping hand.
  • Setbacks don't discourage me for long. I get back on my feet.
PARENTING FOR GRIT
  • Persistence eventually delivers rewards.
  • Finish what you begin.
  • Once you commit, you discipline yourself to do it.
  • It was important to be with the kids.
  • Go and follow your dreams.
  • I am giving you these comments because I have very high expectations and I know that you can reach them.
  • The powerful motivating effect that a simple message can have.
  • If I try I have a chance. If I never try, then I have no chance at all.
  • Ecosystem of support.
  • He's taught me that nothing is impossible and no goal is beyond reach.
  • Stay positive.
THE PLAYING FIELDS OF GRIT
  • Challenge and intrinsic motivation.
  • Get to the finish line.
  • Persistence and effectiveness.
  • To nudge to try and try again.
  • Energy, drive and commitment- all that grit - that was developed through athletics can almost always be transferred to something else.
  • A hard thing is something that requires daily deliberate practice.
A CULTURE OF GRIT
  • Qualitative improvement in skill, not just "more hours".
  • The real way to become a great swimmer is to join a great team.
  • The population of Finland its just over five millions. There are fewer Finns in the world than New Yorkers.
  • Grit specifies having a passion to accomplish a particular top-level goal and the perseverance to follow through.
  • Thinking of yourself as someone who is able to overcome tremendous adversity.
  • Relentless communication: it's what you say and how you say it.
  • Have a fierce resolve in everything you do.
  • Demonstrate determination, resiliency and tenacity.
  • Do not let temporary setbacks become permanent excuses.
  • Use mistakes and problems as opportunities to get better, not reasons to quit.
  • Culture building.
  • Basically, we'll try anything, and if it works, we'll keep doing it.
  • Mental toughness to handle the pain that most people can't.
  • For me language is everything.
  • If you want to create a great culture, you have to have a collection of core values that everyone lives.
  • Half the team's core values are about teamwork. Half are about grit.
  • We don't whine.
  • The origin of great leadership begins with the respect of the commander for his subordinates.
  • The power of passion and perseverance.
  • Once you have done the work to create the clear vision, it is the discipline and effort to maintain that vision that can make it all come true.
  • Compete: quite literally, it means strive together.
  • Finishing strong means consistently focusing and doing your absolute best at every moment, from start to finish.
  • Marathon of life: passion and perseverance for long-term goals.

dimanche, mars 11, 2018

Préparation marathon de Rome

Dans quatre semaines ce sera le marathon de Rome.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : ce matin semi-marathon d'entrainement en 2h03. Par comparaison sur le marathon de Vienne (23 avril 2017) je passais le semi-marathon en 1h43 soit 20 minutes de moins ! Bref la cata ! Ceci après pratiquement 4 mois d'arrêt suite à ma déchirure à l'ischio-jambier gauche. Six séances de kiné m'ont aidé à me reconstruire mais j'aurais dû faire ces séances bien plus tôt dès l'apparition de la déchirure. Ensuite un virus m'a obligé de m'arréter 15 jours.

Donc l'objectif pour Rome sera de terminer !

Ci-dessous les graphes et les chiffres :
  • VO2max : passage en dessous des 50 depuis décembre
  • Poids : + 3kg




samedi, février 17, 2018

Cerveau et méditation - Matthieu Ricard et Wolf Stinger

  • Le point essentiel est le suivant : nous pouvons observer nos propres pensées, y compris nos puissantes émotions, à partir de la perspective qu'offre la pure vigilance, ou pleine conscience.
  • Le but n'est pas de ne plus éprouver d'émotions, mais de ne pas en être l'esclave.
  • Nous sommes devenus moins vulnérables aux circonstances extérieures et moins fragiles face à nos propres pensées erronées.
  • L'envie comporte un facteur dynamique propice à l'action qui, en lui-même, n'est pas pernicieux, alors que cet état mental risque de le devenir plus tard s'il se transforme en jalousie.
  • J'ai appris qu'en temps normal une personne se retournait environ quinze fois par nuit.
  • D'autres méditants dorment traditionnellement  sur le côté droit, la joue posée sur la main droite et le bras gauche reposant le long du corps.
  • En dormant dans cette position, on exerce une pression qui inhibe les canaux subtils du corps situés sur le côté droit qui sont le support des émotions négatives. En dormant sur ce côté, on facilite donc le mouvement de l'énergie qui circule dans les canaux situés sur le côté gauche qui véhiculent des émotions positives. Il est étonnant de constater que cela correspond parfaitement à la notion selon laquelle le cortex préfrontal droit est associé aux émotions négatives, alors que le gauche est activé lorsque l'on fait l'expérience d'émotions positives. Une autre raison pour laquelle il est préconisé de dormir sur le côté droit est d'éviter de comprimer le coeur.
  • Or certaines odeurs font exception à cette règle, comme les phéromones qui sont traitées par des sous-systèmes particuliers qui ne peuvent être perçus par la conscience. De nombreux signaux issus du corps ne font pas non plus partie des traitements conscients, comme les messages provenant de la tension artérielle, du niveau de sucre dans le sang, etc...
  • Un "sentiment instinctif" ou une "conviction intime". "Système 1 / Système 2 : les deux vitesses de la pensée.
  • Confronter ouvertement et sincèrement nos différences est une solution, mais certes pas la seule façon de pacifier un conflit. Pour qu'il y ait conflit il faut deux protagonistes. One ne peut pas applaudir d'une seule main...De fait, si l'une des personnes parvient à désamorcer son état d'esprit conflictuel et antagoniste, ce désarmement intérieur contribuera grandement à réduire le conflit.
  • Je ne peux pas me disputer avec cet homme. Il tient des propos sensés et il sourit tout le temps.
  • L'antidote consite à être conscient du désir ou de la colère, au lieu de s'identifier totalement à eux.
  • En réalité, le fait même de demeurer dans la fraîcheur du moment présent, au lieu de se laisser emporter par les pensées erratiques, nous rend beaucoup plus présent aux autres et au monde.
  • A la place du service militaire, il vaudrait peut-être mieux imposer deux ans de pratique méditative avant le mariage.
  • Un autre point commun entre les thérapies cognitives et le boudhisme consiste à réduire cette propension des gens à accorder trop d'importance, voire la priorité absolue, à leurs propres objectifs et désirs, au détriment des autres et de leur propre bien-être comme de leur santé mentale. Beck rappelle que les personnes souffrant de troubles psychotiques font preuve d'une intensification de la focalisation sur soi : ils rapportent tout à eux-mêmes et sont concernés exclusivement par l'accomplissement de leurs propres besoins et désirs.
  • Le but n'est pas de faire taire l'esprit ni de le réduire à l'état de légume, mais plutôt de le rendre libre, lucide et équilibré.
  • Existe-t-il une réalité objective indépendante de nos perceptions ?
  • Nos organes sensoriels, et les structures neuronales qui évaluent leurs signaux, ont évolué de manière à capter l'information qui est pertinente pour la survie et la reproduction, mais aussi pour engendrer des réponses comportementales élaborées à partir d'approches heuristiques et pragmatiques adaptées à ces fonctions.
  • Nous croyons faire l'expérience de la réalité telle qu'elle est, sans comprendre à quel point nous l'interprétons et nous la déformons.
  •  L'épigénétique désigne le fait que que nous héritons d'un ensemble de gènes dont l'expression peut être moulée par les influences que nous rencontrons tout au long de notre vie.
  • Nos cerveaux sont donc le produit de l'évolution génétique et culturelle.
  • L'épistémologie est la théorie de la connaissance.
  • Par architecture fonctionnelle, j'entends la manière dont les neurones sont reliés les uns aux autres.
  • Le développement des architectures du cerveau est donc déterminé par d'innombrables facteurs épigénétiques venus des dimensions sociales et environmentales.
  • Il n'est donc pas surprenant que différentes personnes, en particulier quand elles sont élevées dans des environnements culturels différents, percoivent la même réalité de façon différente.
  • Nous ne voyons jamais le phénomène en temps réel, et nous le déformons toujours d'une façon ou d'une autre.
  • La sagesse discriminante, cette vision profonde qui comprend la nature ultime des phénomènes, sans leur superposer de constructions mentales.
  • Un rôle prépondérant pour la survie : il s'agit en effet de dégager des propriétés constantes dans un monde qui ne cesse de changer.
  • Il est indispensable d'avoir au recours au raisonneemnt et à la sagesse. 
  • Une expérience de pensée est une sorte d'essai destiné à résoudre un problème en utilisant la seule puissance de l'imagination ; cette forme de réflexion est très utilisée par les philosophes, les mathématiciens et les physciens.
  • Le but du boudhisme est de mettre un terme aux causes fondamentales de la souffrance.
  • A chacun sa réalité ? 
  • La physique quantique qui a mis en évidence l'absence de propriété de localisation des particules élémentaires, principe qui a énormément perturbé Einstein, mais qui s'est pourtant révélé exact.
  • Prendre allègrement les choses pour acquises sans mener le mondre examen ni la moindre analyse.
  • En l'absence de clarté et de stabilité, il est impossible d'oserver correctement l'objet d'investigation.
  • La distraction engendre l'instabilité mentale.
  • La connaissance a pour fonction d'éliminer la souffrance.
  • Ceux qui détiennent la connaissance contrôlent mieux le monde, ils dominent plus facilement les autres et ont un accès privilégié aux ressources.
  • Nous sommes tous victimes de nos émotions : si l'on est emporté par une puissance passion amoureuse ou par une haine féroce, nous allons surement commettre une erreur d'interprétation de la situation en attribuant des caractéristiques erronées à l'objet de notre amour ou de notre haine.
  • Nous devons incarner le changement que nous voulons voir dans le monde. (Gandhi)
  • Notre existence est essentiellement régie par des rapports d'interdépendance. Certes, notre propre bonheur compte, mais il ne peut exister que par et avec le bonheur d'autrui.
  • Notre corps n'est qu'un assemblage temporaire de chair et d'os. Notre conscience est un flux dynamiques d'expériences. Notre expérience personnelle n'est rien d'autre que la mémoire de ce qui n'est plus. Notre nom auquel nous attachons tant d'importance et auquel nous attachons notre réputation et notre statut social, n'est rien d'autre qu'un groupe de lettres.
  • Ces conflits intérieurs sont essentiellement liés aux deux pulsions fondamentales que sont l'attirance pour ce que l'on estime agréable et la répulsion pour ce que l'on considère déplaisant.
  • Une personne qui n'est pas préoccupée par l'image d'elle-même, par l'affirmation de son moi, a davantage confiance en elle-même : elle n'est ni un Narcisse ni une victime.
  • Une situation optimale serait d'avoir un moi faible et un esprit fort.
  • Etre égocentrique, dépendre de la renommée, être vulnérable face aux critiques sont autant de signes qui indiquent une confiance en soi limitée que j'associerais avec un moi faible et non structuré, un moi qui n'est pas parvenu à s'organiser de façon harmonieuse.
  • La rumination est le fléau de la pratique méditative et de liberté intérieure.
  • Mindfulness Based Cognitive Therapy ou MBCT : thérapie cognitive fondée sur l'attention.
  • Le néologisme "agentivité", dérivé du terme anglais agency, de plus en plus répandu dans les domaines de la philosophie, des sciences sociales et de l'anthropologie, désigne la capacité, ou la puissance, d'un individu à agir sur les autres et sur le monde.
  • La décision finale est essentiellement le point culminant de l'expérience de toute une vie.
  • Nous ne pouvons pas choisir ce que nous sommes, mais nous pouvons choisir ce que nous voulons devenir.
  • L'apprentissage procédural, c'est à dire le développement de nouvelles habitudes mieux adaptées.
  • La gravité des conséquences d'un acte n'est pas nécessairement liée à nos intentions, elle est souvent imprévisible et échappe à notre contrôle.
  • La notion d'interdépendance, concept central du bouddhisme.
  • L'argument logique de Karl Popper selon lequel nous ne pouvons prédire nos propres actions, puisque la prédiction devient elle-même l'une des causes déterminantes qui influence l'action.
  • Nos systèmes financiers, économiques et sociaux obéissent à des dynamiques non linéaires du fait des inter-actions complexes entre les agents au sein de ces réseaux densément interconnectés.
  • L'attention conjointe fait référence à la capacité de partager un évènement avec autrui, à attirer et à maintenir son attention sur une personne ou un objet, dans le but d'obtenir un regard conjoint avec conscience du partage de l'information.
  • La conscience est une construction mentale résultant du discours entre les individus.
  • Les enseignements bouddhistes donnent l'exemple d'un dessin que l'on trace avec un doigt à la surface d'un lac. Si tu dessines la lettre A, elle disparaît au fur et à mesure que tu l'inscris. C'est totalement différent du fait de la graver sur une pierre.
  • Méditer signifie se familiariser avec quelque chose et développer une aptitude de façon méthodique et non confuse.
  • L'essence du développement de l'esprit est la familiarisation et l'entraînement régulier et soutenu. Si nous ne sommes pas submergés par les souvenirs passés ni envahis par les perspectives d'avenir, il nous est possible de demeurer dans un état de claire présence éveillée, dans la claire réceptivité du moment présent.
  • L'attention engendre des états de cohérence accrue.
  • Un état conscient est donc un état dynamique dans lequel de larges réseaux de traitement des différentes aires cérébrales s'engagent dans une activité cohérente.
  • Laissez la compassion remplir la totalité de l'espace de votre paysage mental.
  • Méta-conscience : la conscience d'être conscient, d'être présent.
  • Les systèmes de croyance, les normes et les conceptions que partage une société influencent la compréhension que ses membres ont d'eux-mêmes ainsi que leurs actions.
  • L'état conscient est très clairement un état particulier du cerveau qui diffère des états qui induisent la cognition, la perception et l'action, processus qui, eux, n'ont pas nécessairement besoin d'être associés à l'expérience consciente.
  • Mon hypothèse est que le traitement conscient implique un plus haut niveau d'intégration des différentes sources d'information que le traitement non conscient.
  • Les neurosciences sociales commencent à explorer comment l'ancrage du cerveau humain dans des contextes socioculturels agit sur le développement du cerveau et contribue à diversifier ses fonctions.
  • Les états conscients sont associés à un haut niveau de cohérence et de synchronie.
  • Cette intégration transcodage, c'est à dire qui associe des informations provenant de systèmes sensoriels différents. 
  • Les états de conscience induits par l'hypnose, l'autosuggestion ou les rituels : toutes ces pratiques manipulent délibérément le flux des signaux sensoriels et l'entrée des contenus cognitifs dans la conscience en dirigeant l'attention sur certains points de concentration.
  • L'un des buts de l'éducation est d'entraîner nos enfants à apprendre à focaliser leur attention, à filtrer les signaux sensoriels et à se concentrer sur leurs tâches.
  • Même ce qui semble extrêmement improbable est toujours possible.
  • L'explication la plus simple et la plus évidente est qu'il avait lu dans mes pensées.
  • Il en est de même du sommeil profond. Bien que le dormeur soit inconscient, le cerveau est toujours capable d'analyser les signaux sensoriels.



samedi, janvier 27, 2018

Mécaniques du Chaos - Daniel Rondeau

  • "Il n'y a que deux puissances au monde ; le sabre et l'esprit. A la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit". Napoléon.
  • Tandis que mon corps va en avant, ma pensée remonte la carte et s'enfonce dans les jours passés.
  • Comme ses compagnons de travail , il sait rester discret. Une obligation si l'on veut durer dans ce métier. Il y a longtemps qu'il a appris à dissimuler qui il était, ce qu'il faisait et ce qu'il pensait.
  • Il n'est qu'un divorcé de plus, dans une société ou tout le monde divorce. Il n'y a plus que les pédés pour croire encore au mariage.
  • L'enseignement, avait dit Michelet, c'est une amitié, encore plus un échange.
  • Lucien Febvre disait que l'Histoire était autant fille du temps que science du temps.
  • Je lui ai pourtant offert un portable avec un forfait confortable.
  • Les choses importantes, je ne sais pas pourquoi, on les comprend toujours trop tard.
  • On est toujours plus sévère avec les siens.
  • Le destin propose, l'homme dispose.
  • La pure vie historique semble exiger le déracinement, comme la pure vie philosophique exigeait le célibat.
  • Les gens ont besoin d'histoire basique, de grands hommes, ils en ont marre de leur personnel politique, et ils sont fatigués d'eux-mêmes, ils ont faim de vie qui les élèvent, un peu surhumaines. 
  • L'année qui venait de s'écouler n'était qu'une poussière dans l'infini des jours, mais nous avions pu mesurer son impact sur nos existences minuscules. Nous évoluions dans les mêmes paysages, les mêmes émotions revivaient en nous, mais nous étions différents. De tels retours en arrière sont peut-être nécessaires pour prendre la mesure de nos métamorphoses, que le quotidien maquille avec habileté dans les pages de notre calendrier intérieur, et comprendre à quel point nous sommes dans la main du temps des marionnettes changeantes, presque frivoles parfois.
  • Elle avait placé toute son existence sous le signe du défi et de la détermination, souvent même de la provocation.
  • Elle en éprouvait une exaltation permanente qui la rajeunissait.
  • J'avais voyagé et fouillé tout autour de la terre, j'avais parcouru la planète pour méditer sur le spectacle des vestiges des siècles écoulés et des nations passées, je bénéficiais de l'estime de mes pairs, je n'avais aucun problème financier, jouissant même d'une certaine aisance, et surtout j'étais libre.
  • J'ai même été obligé d'édulcorer mes conclusions pour rester dans un registre acceptable par mes supérieurs.
  • Nos vies s'organisent selon des cycles mystérieux. On ne les comprend qu'après. Trop tard. Le présent nous demeure souvent indéchiffrable.
  • Je me demande de plus en plus souvent si nous ne sommes pas en train d'assister à la fin d'un cycle en Occident et ailleurs, et à la disparition progressive mais inéluctable de cette vie chétienne qui dure depuis deux mille ans. Nous ne serions plus alors que des boussoles sans aiguilles ?
  • Il ne faut jamais sous sous-estimer la Fortune...


dimanche, janvier 07, 2018

L'Europe en enfer - Ian Kershaw

  • Ian Kershaw relate l'explosion du nationalisme ethnique, la virulence des révisionnismes territoriaux, l'acuité des conflits de classe et la crise prolongée du capitalisme.
  • Dans les premières années du XXème siècle, par exemple, les grèves, les émeutes et les insurrections sporadiques contre le pouvoir de l'Etat et la "domination bourgeoise" se multiplièrent en Catalogne et au Pays basque.
  • La Psychologie des foules, selon laquelle la rationalité disparaissait dès que l'individu était sujet aux pulsions irrationnelles et émotionnelles de la foule. 
  • Militairement, l'Allemagne était pour ainsi dire finie, sans que la population eût conscience de l'imminence de la défaite, puisque la propagande lui avait dissimulé le pire, clamant qu'il n'y aurait de paix qu'après la victoire.
  • L'Etat polonais naissant était tout sauf une nation unifiée.
  • En 1915, quand les Russes se retirèrent de Pologne orientale et de Lituanie, pratiquant la politique de la "terre brûlée", ils avaient déporté à l'intérieur de la Russie au moins 300 000 Lituaniens, 250 000 Lettons, 350 000 Juifs (notoirement maltraités) et 743 000 Polonais.
  • Léon Trotski, organisateur de talent doublé d'un démagogue prônant la révolution permanente.
  • Dans l'Allemagne impériale, les partis politiques de la totalité du spectre étaient représentés au Reichstag, mais les décisions ne leur appartenaient pas. Le pouvoir se trouvait dans les mains du Kaiser, des ministres et des chefs militaires qu'il désignait.
  • 3,5 millions de Hongrois se retrouvèrent hors de leur pays, pour beaucoup dans des territoires cédés à la Roumanie, tandis que 3 millions d'Allemands se retrouvèrent en Tschécoslovaquie.
  • L'Allemagne de Weimar, quelles que soient ses difficultés politiques, et Berlin tout spécialement, connurent en quelques années une extraordinaire efflorescence de la créativité culturelle et intellectuelle d'avant-garde qui a eu peu de précédents dans l'histoire.
  • La disjonction entre avant-garde et culture populaire est commune à la plupart des sociétés.
  • En Irlande du Sud, reposant sur un catholicisme enraciné et une hostilité générale envers la Grande-Bretagne.
  • Comme ailleurs, les frontières entre l'extrême droite et la droite conservatrice étaient flottantes.
  • A la différence de la Grande-Bretagne, de la France et des autres pays du Nord-Ouest, la nationalité allemande se définissait par l'appartenance ethnique et non par le territoire.
  • La colère visant tous ceux que les paysans tenaient pour responsables de leur triste sort - Etat, bureaucrates, citadins, exploiteurs financiers, étrangers, Juifs - enfla dans la France rurale et dans maintes régions de l'Europe, nourrissant le radicalisme de l'extrême droite.
  • Le Meilleur des mondes (Brave New World), qui décrit un société dont la stabilité repose sur le génie biologique et le conditionnement mental au service d'une utilité sociale et économique maximale, Aldous Huxley présentait l'eugénisme comme un moyen de contrôle politique.
  • Les gens projetaient sur Hitler leurs croyances, leurs souhaits et leurs désirs, et lui les intégrait dans une vision de renaissance nationale.
  • "L'expérience apprend, dit Gletkin, que l'on doit donner aux masses une explication simple et facilement intelligible de tous les phénomènes utiles et complexes. Selon ce que je connais de l'histoire, je vois que l'humanité ne saurait se passer de boucs émissaires". Arthur Koestler, Le Zéro et l'Infini (1940).
  • Les régimes dictatoriaux affirmaient invariablement représenter "la nation" ou "le peuple", incarner la souveraineté populaire et agir dans l'intérêt national.
  • Alors que les nationalistes de toutes tendances s'adressaient à tous les éléments de la société, la gauche, aussi bien socialiste que communiste, s'attachait en premier lieu à servir les intérèts d'un groupe social particulier, la classe ouvrière.
  • Les législatives de 1936 semblèrent marquer le triomphe de l'anti-fascisme, une inversion de la tendance qui , depuis des années, poussait l'Europe vers l'extrême droite militante.
  • Le Front populaire, réunissant socialistes, communistes et radicaux, avait remporté une large victoire avec 376 sièges,loin devant les 222 sièges du Front national de droite.
  • L'exportation d'instruments de précision aida l'effort de guerre allemand. Les banques suisses détenaient de grosses quantités d'or allemand, souvent pillé dans les pays occupés et servant à acheter à d'autres pays neutres des matières premières indispensables. Le pays accueillit, pas toujours de bon gré, plusieurs centaines de milliers de militaires et de réfugiés civils. Mais il en refoula aussi beaucoup d'autres, dont plus du tiers des réfugiés juifs fuyant la persécution nazie.
  • Comme la Suisse, la Suède fournit aux Alliés des renseignements importants.
  • L'un des principales figures de la collaboration fut Pierre Laval, vice-président du Conseil dans le gouvernement de Vichy, homme pragmatique et manipulateur qui déclara publiquement souhaiter "la victoire de l'Allemagne parce que, sans elle, le bolchevisme, demain, s'installerait partout".
  • Les Allemands se rendaient généralement compte, même s'ils le refoulaient consciemment dans une conspiration du silence, que les leurs avaient commis des crimes terribles à l'Est, en particulier contre les Juifs. Peu en savaient les détails, mais de nombreux indices font état d'une connaissance largement partagée du sort des Juifs.
  • En quête de boucs émissaires, convaincus d'être victimes, les Allemands traumatisés oubliaient qu'ils avaient été des millions à applaudir les succès de la Wehrmacht, alors même que d'innombrables Européens sous le joug nazi souffraient de pénuries et d'esclavage, de mort et de destruction.
  • Le géant de la chimie IG Farben avait déjà vu ses profits monter en flèche avec les commandes du plan de quatre ans, et la conquête allemande laissait entrevoir des perspectives alléchantes.
  • Après la Première Guerre mondiale, le morcellement d'un continent plus que jamais dominé par les Etats-nations (souvent animé par un nationalisme extrème) et l'instauration - surtout en Russie, en Italie et en Allemagne - de régimes aux modèles économiques tout à fait différents (et incompatibles) eurent tendance à séparer les pays les uns des autres.
  • En 1910, l'espérance de vie était d'environ 55 ans en Europe de l'Ouest et du Nord, autour de 37 ans en Russie et moins de 35 ans en Turquie.
  • L'épidémie de grippe à la fin de la première guerre mondiale avait causé bien plus de morts que les armes. 
  • Aucun catholique n'avait le droit de jouer dans le club de football des Ranges de Glasgow, aucun protestant chez leurs rivaux voisins du Celtic.
  • L'échec de la dénazification tenait aussi au sentiment populaire, confirmé par plusieurs enquêtes d'opinion, que le national-socialisme avait été une bonne idée, mal appliquée, et en tout cas préférable au communisme. 
  • La Grande-Bretagne, observa de son côté Georges Marshall, voulait "profiter pleinement du programme européen...tout en s'obstinant à ne pas être un pays complètement européen".