dimanche, octobre 12, 2008

La Parfaite lumière


"La Parfaite lumière", d' Eiji Yoshikawa.
Un très grand livre, qui est la suite de "La Pierre et le sabre". Un grand classique japonais, qui ne laisse pas indifférent.

Quelques extraits:
  • N'essaie pas de t'opposer au sens de l'univers. Mais d'abord, assure-toi de connaître le sens de l'univers.
  • Ce n'était pas une question de nombre, mais de cohésion et de maîtrise de soi et de l'adversaire.
  • Toutes choses doivent être équilibrées et ne harmonie.
  • Au lieu de vouloir être comme ceci ou comme ça, transforme toi en un géant silencieux et immuable. Telle est la montagne. Ne perds pas ton temps à essayer d'impressionner les autres. Si tu deviens le genre d'homme que les gens peuvent respecter, ils te respecteront sans que tu aies à lever le petit doigt.
  • Quand les gens vivent en harmonie les uns avec les autres, la terre est un paradis. Mais tout homme à son mauvais coté aussi bien que son bon coté. Il y a des moments où seul le mauvais ressort. Alors, le monde n'est pas un paradis, mais un enfer.
  • Les bonnes manières et la politesse ont leur raison d'être. Elles nous empêchent de laisser le mauvais coté de prendre le dessus. Ce qui favorise l'ordre social, but des lois qui nous gouvernent.
  • Chacun se dépêche de s'occuper d'abord de ses propres difficultés. Mais aujourd'hui, nous avons suivi votre conseil et travaillé ensemble.
  • C'est toute la différence,Votre Seigneurerie, entre la stratégie militaire et l'homme d'épée. C'est une affaire de réactions instinctives: celle d'un spécialiste des questions militaires, fondée sur des principes intellectuels, contre celle d'un homme qui suit la voie du sabre, fondée sur le coeur.
  • Vous avez laissé votre rang vous monter à la tête. Vous êtes trop content de vous.
  • Avant d'évaluer un candidat, il était impératif d'évaluer non seulement ses talents, mais aussi son caractère.
  • Son expression ne trahissait ni impatience, ni anxiété, seulement une calme confiance en soi.
  • Ìl avait organisé sa carrière intelligemment et avec une remarquable prévoyance.
  • A quoi bon se lancer dans des combats ou l'on ne peut vaincre?
  • Il est facile de surpasser un prédécesseur, mais difficile d'éviter d'être surpassé par un successeur.
  • L ' âge nous gagne à notre insu. Les temps changent. Les disciples surpassent leurs maîtres. Une génération plus jeune ouvre une voie nouvelle...Il devrait en aller ainsi car le monde ne progresse que grâce au changement.
  • Il n'y a rien de pire que de faire passer les gens pour plus qu'ils ne sont.
  • Vous devez apprendre à vous concentrer si complètement que vous ne puissiez entendre les gens parler ou les cigales chanter.
  • Dans le cours du temps universel, les soixante ou soixante-dix années de la vie d'un homme ne sont qu'un éclair.
  • Tout le but de l'art de la guerre est d'être assez prompt pour saisir une occasion. Même lorsque un homme prend des précautions, il advient souvent que son adversaire les prévoie et trouve moyen de les déjouer. Il vaut beaucoup mieux aborder la situation avec un esprit ouvert et agir en toute liberté.
  • Ce qui importait à présent, c'était lui-même, lui-même et rien d'autre.
  • Jusqu'à leurs dernier souffle, les gens ne renoncent ni à leurs amours, ni à leurs haines. Des vagues de sentiment vont et viennent avec le temps qui passe.
  • Le monde est toujours plein du bruit des vagues. Les poissons qui s'abandonnent aux vagues savent danser, chanter, jouer, mais qui connaît le coeur de la mer, cent pieds plus bas? Qui connaît ses profondeurs?