- SPQR : Le Sénat et le peuple romain. Senatus Populus (que) Romanus
- Les uns flattés et obéis, les autres manipulés et ignorés.
- Cicéron s'appuya sur ses qualités propres, sur le prestigieux réseau qu'il se constitua patiemment.
- Jusqu'à quand enfin, Catilina, abuseras-tu de notre patience ?
- Dans quel monde vivons-nous ?
- Jusqu'à quand, mes braves endurer cet état de choses ?
- Dans quel monde vivons-nous ?
- Le monde moderne s'est vu offrir le concept de démocratie par l'Athènes du Vème siècle avant notre ère. La Rome républicaine a offert au monde le concept tout aussi important de liberté.
- Jusqu'à quand allez-vous rester ignorants de vos propres forces ?
- Les faits et leur interprétation sont, au minimum, choses mouvantes.
- L'idée que la postérité conserve le souvenir de mon action me donne des espoirs d'immortalité.
- Septime Sévère, le père de Caracalla, fut le premier à venir de l'Afrique romaine.
- Rome avait été autrefois une sorte de monarchie.
- L'un des éléments fondamentaux de toute communauté organisée, réside dans sa capacité à structurer le temps.
- Il veilla à ce que le plus grand nombre ne disposât pas du plus grand pouvoir.
- Juste au nord de Rome, dans l'actuelle Toscane, s'étendait le territoire des Etrusques, peuple le plus riche et le plus puissant d'Italie à l'époque ou la première communauté romaine prenait forme.
- Le monde moderne s'est vu offrir le concept de démocratie par l'Athènes du Vème siècle avant notre ère. La Rome républicaine a offert au monde le concept tout aussi important de liberté.
- Ces Romains songaient à l'expansion de leur hégémonie plutôt en termes de relations aux autres peuples que de contrôle du territoire.
- "Victoire à la Pyrrhus" : victoire dont le prix à payer est si élévé qu'elle s'apparente à une défaite.
- Si on veut que la révolution réussise, il faut attendre le bon moment.
- Avec la disparition de toute menace significative, la voie de la vertu fut abandonnée pour celle de la corruption.
- L'incompétence générale de la classe gouvernante : cette incompétence était une conséquence de son élitisme étroit et de son refus de reconnaître le talent en dehors de son petit cercle.
- En 149 avant JC, un tribunal permanent avait été établit à Rome avec pour mission principale de donner aux étrangers la possibilité d'obtenir réparation pour les torts qu'on leur faisait, ou de réprimander les crimes de concussion (malversation dans l'exercice d'une fonction publique, particulièrement dans le maniement des deniers publics).
- "Veni, vidi,vici" "Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu"
- En faisant appel au savoir-faire des savants alexandrins, César trouva une solution au problème et instaura l'année de trois cent soixante-cinq jours, un jour supplémentaire lui étant ajouté tous les quatre ans, fin février.
- Les propriétaires immobiliers étaient responsables de la portion de trottoir qui s'étendait devant leurs maisons.
- Si l'assassinat de Jules César joua bientôt le rôle de modèle de tous les tyrannicides, il montrait aussi, avec force, qu'on ne mettait pas nécessairement fin à la tyrannie en se débarassant d'un tyran.
- Mais l'idée d'être citoyen de deux endroits à la fois, autrement dit avoir deux patries, pût être la norme, comme le voulurent les Romains, joua un rôle fondamental dans les succès rencontrés par Rome sur les champs de bataille et ailleurs, au point d'exercer son influence jusqu'à nos jours.
- Rome absorbait, pour orner ses espaces publics aussi bien que privés, des oeuvres d'art, copies ou originaux, en puisant allègrement dans le marché grec.
- En plaidant des causes prestigieuses, Cicéron se payait en notoriéte.
- A la suite de l'assassinat de Jules César, l'empereur Auguste parvint à établir le pouvoir personnel en tant qu'institution permanente, ce qui représente peut-être la révolution la plus importante de toute l'histoire romaine.
- L'hypocrisie est un instrument ordinaire du pouvoir.
- Aussi loin que l'on puisse reculer dans l'histoire romaine, le succès militaire fut toujours l'un des fondements du pouvoir politique.
- "Augustus" qui a donné "août" en français.
- Néron, qui doit son renom aux meurtres auxquels il se livra au sein de sa propre famille, à sa pratique de la lyre, aux persécutions des chrétiens qui eurent lieu sous son règne et à sa pyromanie.
- Marc-Aurèle, l'"empereur philosophe", dont les Pensées continuent d'être un succès de librairie.
- Le temple de Jupiter, symbole de la République.
- "N'agis pas comme si tu allais vivre dix mille ans. La mort plane sur toi."
- Cette administration ressemblait dans une certaine mesure au service public qui s'est développé dans l'Occident moderne : il fallait bien qu'une équipe d'esclaves et d'affranchis lisent les documents, conseillent l'empereur sur l'action à conduire, et, on ne peut en douter, préparent une bonne partie de ses décisions et de ses réponses.
- Hadrien était bien connu pour l'admiration qu'il vouait à la culture grecque, tout comme le très philosophe empereur Marc-Aurèle.
- Pour parvenir à se hisser au sommet du pouvoir, il fallait manoeuvrer en coulisse, se gagner le soutien décisif de certains groupes d'intérêts, se préparer à occuper la fonction et savoir manipuler l'opinion. Il fallait également se trouver au bon endroit au bon moment.
- Naître du sang des empereurs est pur hasard, et on ne saurait y accorder plus de valeur que cela.
- "Apprends-nous, César dans quel rang tu opineras. Si tu parles le premier, j'aurai sur qui me régler. Si tu ne parles qu'après nous, je crains d'être, sans le savoir, d'un autre avis que le tien."
- La représentation du général vainqueur en Jupiter au cours de la cérémonie du triomphe ou la tentative de Cicéron de réinterpréter, par la déification, le deuil de sa fille Tullia ilustrent la flexibilité qui caractérise une religion polythéiste comme celle de Rome.
- Riches et pauvres vivaient côte à côte, les vastes demeures aux nombreuses tuiles côtoyant de minuscules taudis dans les mêmes rues et les mêmes quartiers. Les Romains n'avaient pas de 5e Avenue ou d'avenue Montaigne.
- La condition de celui qui peut disposer de son temps comme il l'entend.
- Pour la majorité des habitants des villes de l'empire, néanmoins, comme c'est encore le cas aujourd'hui, le travail était pour chacun la clé de son identité.
- Les élites tendent à regarder d'un mauvais oeil les lieux où lesrangs inférieurs de la société se retrouvent.
- L'absence de sectorisation urbaine dans les villes romaines avait un aspect égalitaire, mais cela signifiait aussi que les pauvres avaient constamment sous le nez les privilèges des autres.
- Peu de voeux posthumes parviennent à conserver le poids que les défunts ont voulu y mettre de leur vivant.
- Les Bretons adoptèrent l'usage de la toge.
- Dans leur ignorance, ils appelaient cela "civilisation", mais c'était un aspect de leur servitude.
- Malgré le snobisme que lui inspirait la naïve ignorance des pauvres provinciaux.
- Tacite décelait très bien le lien existant entre la culture et le pouvoir.
- L'interaction culturelle qui définissait l'empire romain n'était pas seulement le produit de l'imagination des gens, humbles céramistes ou théoriciens. Et elle ne tenait pas uniquement aux différentes manières de s'adapter, selon les lieux, à la domination romaine, même si c'en est un aspect important. La circulation des biens et des personnes à travers l'empire était d'une ampleur considérable, ce qui ne faisait qu'accroître la diversité culturelle : certains y trouvaient de quoi faire des profits immenses, d'autres en étaient plutôt les victimes.
- Les mouvements de population et le métissage culturel qui définissaient l'empire romain.
- Certains aspects de la domination romaine suscitaient une vive opposition. L'intégration, la mobilité, les produits de luxe et les profits commerciaux ne forment qu'une face de l'histoire de l'empire.
- La victoire du christianisme, qui au IVe siècle devint la religion "officielle" de l'empire romain.
- Au début des années 30, le christianisme est diffcile à cerner. Il émergea sous la forme d'une secte juive radicale, mais il est impossible de savoir quand et comment il se sépara clairement du judaisme.
- La religion romaine n'était pas seulement polythéiste : elle traitait les dieux étrangers de la même façon que les peuples étrangers, c'est à dire par l'incorporation. Rome réserva toujours un bon accueil aux dieux des vaincus.
- Au bout de mille ans, le "projet romain de la citoyenneté" avait trouvé son accomplissement.
- Dans l'empire romain, il était à la fois possible d'être grec et romain.
- La nouvelle ligne de partage répondait maintenant de la fortune, de la classe et du statut.
- Le second millénaire romain - qui ne s'acheva pas avant que Constantinople, capitale orientale de l'empire à partir du VIe siècle, ne fût tombée aux mains des Ottomans en 1453 - obéissait à des principes entièrement nouveaux, basés sur un nouvel ordre du monde et, pour l'essentiel de sa durée, sur une nouvelle religion.
- Baptisé sur son lit de mort en 337, l'empereur Constantin, le fondateur de Constantinople au début du IVe siècle, fut le premier empereur romain à se convertir officiellement au christianisme.
mercredi, décembre 06, 2017
SPQR Mary Beard
vendredi, novembre 24, 2017
L'ordre du jour - Eric Vuillard
- Les plus grandes catastrophes s'annoncent souvent à petits pas.
- On voit que l'ingénierie financière sert depuis toujours aux manoeuvres les plus nocives.
- Le monde cède au bluff.
- La vraie pensée est toujours secrète, depuis l'origine du monde.
- Quand tu discutes avec un adversaire, essaie de te glisser dans sa peau.
The Phoenix Project
- By instituting a set of cultural norms, processes, and practices, these high performers are achieving breathtaking performance.
- Everyone in the value stream shares a culture that not only values each other's time and contributions but also relentlessly injects pressure into the system of work to enable organizational learning and improvement.
- Instead of approval and compliance processes, the hallmark of a low-trust, command-and-control management culture, we rely on peer review to ensure that everyone has confidence in the quality of their code.
- Converting business needs into capabilities and services.
- Small teams operating with high trust combined with small batch sizes and smaller, more frequent software releases can dramatically increase productivity of developement organizations.
- "Infrastructure as code".
- Creating a culture with continual experimentation, which requires taking risks and learning from success and failure, and understanding that repetition and practice is the prerequisite to mastery.
- Creating a culture of innovation and risk-taking and high trust (as opposed to low-trust, command and control)
The graph above is the most effective way of communicating the catastrophic consequences of overloaded IT workers and the fallacies of using typical project management techniques for IT operations
- The five dysfunctions of a team:
- absence of trust
- fear of conflict
- lack of commitment
- avoidance of accountability
- inattention to results
- Enable themselves to be vulnerable.
- It is now my aspiration in every domain of my life to never fear conflict, never be afraid to tell the truth, and never be afraid to say what I really think.
- The notion of the need for daily repetition in order to create habits, in order to change the outcomes, is now well established in the domains of sports training, learning to play a musical instrument, military Special Forces training, and now in modern manufacturing.
- Relentless improvement and innovation
- Underscores the importance of the performance of the entire system, as opposed to the performance of a specific silo of work or department.
- The earliest integration of information security into the software.
- Too much WIP in IT are truly devastating.
- Go talk to the business process owners. Find out what their exact roles are, what business processes underpin their goals, and then get them from the top list of things that jeopardize those goals.
- First, when defects were found, we fixed them immediately.
- Dev and Ops working together, along with QA and the business, are a super-tribe that can achieve amazing things.
- The challenge is how to pull all of us together, so that we're working toward the same goal.
- They want six months to gather the requirements, another nine months to develop and test, and if we're lucky, we might be able to put it into production one year from now.
- We'd like to break the outsourcing contract early, bringing those resources back into the company.
- IT is not merely a department. Instead it's pervasive, like electricity. It's a skill, like being able to read or do math.
- The business and IT can't make decisions exclusive of each other.
- The relationship between IT and the business is like a dysfunctional marriage-both feel powerless and held hostage by the other.
- IT should either be embedded into business operations or into the business.
dimanche, novembre 19, 2017
La disparition de Josef Mengele - Olivier Guez
Toutes les deux ou trois générations, lorsque la mémoire s'étiole et que les derniers témoins des massacres précédents disparaissent, la raison s'éclipse et des hommes reviennent propager le mal.
Méfiance, l'homme est une créature malléable, il faut se méfier des hommes.
dimanche, novembre 12, 2017
Origin - Dan Brown
Une belle histoire avec des ingrédients de technologie tout à fait plausibles.
"Success is the ability to go from one failure to another with no loss of enthusiasm"
- Winston Churchill
- Where do we come from? Where are we going?
- God of the gaps.
- It is in the hearing of the devil that we can better appreciate the voice of God.
- The conflicts are frequently over semantics, not substance.
- You do know that sometimes honesty is not the best policy?
- You have enemies? Good. That means you've stood up for something!
- Baghdad was once the very heart of human scientific progress.
- Open-mindedness, trust and impartiality.
- Vega, Betelgeuse, Rigel, Algebar, Deneb, Acrab, Kitalpha
- Despite chaos, create order.
- In fact, the word in Spanish for computer is ordenador - quite literally, "that which creates order"
- Dialogue is always more important than consensus.
- Those who cannot remember the past are condemned to repeat it.
- The price of greatness...is responsibility
Homos Deus - Une brève histoire de l'avenir
Difficile de ne pas poursuivre la lecture de Sapiens avec ce nouvel ouvrage de Harari "Homo deus". Plus futuriste que Sapiens mais tout aussi clairvoyant.
Quelques extraits :
Difficile de ne pas poursuivre la lecture de Sapiens avec ce nouvel ouvrage de Harari "Homo deus". Plus futuriste que Sapiens mais tout aussi clairvoyant.
Quelques extraits :
- Le nouvel ordre du jour humain
- Ce n'est pas le but qui rend heureux mais le voyage.
- Peut-être la clé du bonheur n'est-elle ni la course ni la médaille d'or, mais plutôt la combinaison d'un bon dosage d'exitation et de tranquillité.
- Pour élever le niveau général de bonheur, il nous faut manipuler la biochimie humaine : les psychotropes.
- Epicure avertit ses disciples : la poursuite immodérée du plaisir pourrait bien les rendre non pas heureux, mais misérables.
- Bouddha avait affirmé que la poursuite de sensations agréables était la racine même de la souffrance.
- Pour atteindre le vrai bonheur, les humains doivent ralentir leur quête de sensations agréables, non pas de l'accélérer.
- Homo erectus - qui ne pouvait rien créer de plus impressionnant que des couteaux de silex - Homo sapiens, créateur de vaisseaux spatiaux et d'ordinateurs.
- Les desseins de ceux qui vivent dans les palais ont toujours été différents de ceux des habitants des quartiers défavorisés.
- Plus nous savons, moins nous pouvons prédire.
- L'étude de l'histoire vise avant tout à nous faire prendre conscience des possibilités que nous n'envisageons pas habituellement.
- Les hommes en sont arrivés à associer les pelouses au pouvoir politique, au statut social et à la richesse économique.
- Une pelouse négligée à l'avant est le signe le plus sûr que quelque chose ne va pas chez les Jones.
- Dans le monde entier, on associe la pelouse au pouvoir, à l'argent et au prestige.
- Telle est la meilleure raison d'apprendre de l'histoire : non pas pour prédire le futur, mais pour se libérer du passé et s'imaginer d'autres destinées.
- Sitôt que vous le formulez à voix haute, vous commencez à réfléchir à d'autres solutions.
- Homo sapiens fait tout pour l'oublier, mais c'est un animal.
- Les pharaons ont dirigé l'Egypte trois mille ans, et les papes dominé l'Europe un millénaire durant.
- Les gens ont peur du changement parce qu'ils craignent l'inconnu. Or la seule grande constance de l'histoire est que tout change.
- Homo sapiens conquiert le monde
- Telle est la leçon fondamentale de la psychologie de l'évolution : un besoin forgé au fil des milliers de générations continue d'être éprouvé subjectivement, même s'il n'est plus nécessaire à la survie et à la reproduction du temps présent.
- L'importance cruciale des besoins émotionels.
- D'autres religions, en particulier le jaïnisme, le bouddhisme et l'hindouisme ont témoigné plus d'empathie encore pour les animaux. Elles insistent sur le lien entre les humains et le reste de l'écosystème, et leur tout prmier commandement éthique ets d'éviter de tuer tout être vivant.
- Les paysans vivaient dans un monde contrôlé et façonné par les rêves et les pensées des hommes.
- Alors que les théistes adorent theos ("dieu" en grec), les humanistes adorent les humains.
- Les Etats-Unis sont bien plus puissants que l'Afghanistan; cela signifie-t-il que les vies américaines aient intrinsèquement plus de valeur que les vies afghanes ?
- La réponse monothéiste traditionnelle est que seul Sapiens possède une âme éternelle.
- L'idée que les hommes possèdent une âme éternelle alors que les animaux ne sont que des corps transitoires est un pilier central de notre système juridique, politique et économique.
- Il n'existe aucune preuve scientifique que, à la différence des cochons, Sapiens ait une âme.
- L'idée même d'âme contredit les principes les plus fondamentaux de l'évolution. Cette contradiction explique le déchaînement de haine que la théorie de l'évolution inspire aux monathéistes fervents.
samedi, octobre 21, 2017
Marathon de Budapest - Le 15 octobre 2017
Le marathon de Budapest
Présent sur la place des héros pour le départ deux heures avant le début de la course, j'attends patiemment le départ et je ne rentre dans le sas numéro 3 seulement un quart d'heure avant le départ. Le départ des premiers concurrents se fait à 9h30 exact et je passe sous la ligne de départ à allure réduite à 9h33. Le parcours commence sur la voie Andrassy en direction du Danube. Le rythme que je m'impose est de 5 minutes au kilomètre et rapidement je vais m'apercevoir que je cours en 4'50". Délibérément je n'attends pas le meneur d'allure de 3h45. Tout se passe bien, hormis quelques spectateurs qui traversent le passage des coureurs et d'ailleurs il ne manque pas grand chose pour je percute une personne. Le marathon n'est pas la course unique puisque en même temps et sur le même parcours a lieu le marathon en relais fois quatre ainsi que la course de 30 km. Ainsi en est-il des marathons de ces capitales qui n'ont pas suffisamment de concurrents sur la marathon uniquement.
Je passe les 5 km en 23', puis les 10 km en 48', 15 km en 1h13'. Au 21 km je passe en 1h44' ce qui me positionne tout à fait dans le temps prévu. Je suis donc toujours dans une base de 3h:30. Il fait chaud et je regrette d'avoir pris mon maillot à manches longues. Je bois donc à chaque ravitaillement. Au 25ème km je passe en 2h07 et je commence à ressentir une douleur sur la jambe gauche au niveau du genou extérieur. Ensuite cette douleur se cumule avec une autre douleur au niveau de l'aine gauche. Je me concentre sur cette douleur en espérant qu'elle va disparaître. Malheureusement elle ne disparait pas. Je me dis que cela va être dur de terminer mais qu'il serait dommage d'être venu à Budapest et ne pas terminer le marathon. Je puise dans mon courage pour continuer et je passe au 30ème km en 2h41' soit 11' de retard par rapport à Vienne. Maintenant j'avance km par km en essayant de tenir et de me raccrocher et de tenir jusqu'à chaque panneau indicateur du km. Passage au 35ème km en 3h19' (le 35ème km en 7'38" soit le km le plus lent). Encouragement de Christine au 36ème km ou le rythme a nettement diminué. Il faut que je m'accroche malgré la douleur qui persiste. De nouveau Christine au 40ème km ou je suis obligé de marcher. Je relance néanmoins après la pancarte du 40ème km pour terminer au 42,195 en 4h12'25" où je récupère la médaille des finisseurs. Cette médaille de Budapest il a fallu aller la chercher ! Mais elle rend plus fort et justifie la citation d'Alexandre le Grand : "ce qui ne tue pas rend plus fort"
Présent sur la place des héros pour le départ deux heures avant le début de la course, j'attends patiemment le départ et je ne rentre dans le sas numéro 3 seulement un quart d'heure avant le départ. Le départ des premiers concurrents se fait à 9h30 exact et je passe sous la ligne de départ à allure réduite à 9h33. Le parcours commence sur la voie Andrassy en direction du Danube. Le rythme que je m'impose est de 5 minutes au kilomètre et rapidement je vais m'apercevoir que je cours en 4'50". Délibérément je n'attends pas le meneur d'allure de 3h45. Tout se passe bien, hormis quelques spectateurs qui traversent le passage des coureurs et d'ailleurs il ne manque pas grand chose pour je percute une personne. Le marathon n'est pas la course unique puisque en même temps et sur le même parcours a lieu le marathon en relais fois quatre ainsi que la course de 30 km. Ainsi en est-il des marathons de ces capitales qui n'ont pas suffisamment de concurrents sur la marathon uniquement.
Je passe les 5 km en 23', puis les 10 km en 48', 15 km en 1h13'. Au 21 km je passe en 1h44' ce qui me positionne tout à fait dans le temps prévu. Je suis donc toujours dans une base de 3h:30. Il fait chaud et je regrette d'avoir pris mon maillot à manches longues. Je bois donc à chaque ravitaillement. Au 25ème km je passe en 2h07 et je commence à ressentir une douleur sur la jambe gauche au niveau du genou extérieur. Ensuite cette douleur se cumule avec une autre douleur au niveau de l'aine gauche. Je me concentre sur cette douleur en espérant qu'elle va disparaître. Malheureusement elle ne disparait pas. Je me dis que cela va être dur de terminer mais qu'il serait dommage d'être venu à Budapest et ne pas terminer le marathon. Je puise dans mon courage pour continuer et je passe au 30ème km en 2h41' soit 11' de retard par rapport à Vienne. Maintenant j'avance km par km en essayant de tenir et de me raccrocher et de tenir jusqu'à chaque panneau indicateur du km. Passage au 35ème km en 3h19' (le 35ème km en 7'38" soit le km le plus lent). Encouragement de Christine au 36ème km ou le rythme a nettement diminué. Il faut que je m'accroche malgré la douleur qui persiste. De nouveau Christine au 40ème km ou je suis obligé de marcher. Je relance néanmoins après la pancarte du 40ème km pour terminer au 42,195 en 4h12'25" où je récupère la médaille des finisseurs. Cette médaille de Budapest il a fallu aller la chercher ! Mais elle rend plus fort et justifie la citation d'Alexandre le Grand : "ce qui ne tue pas rend plus fort"
dimanche, septembre 17, 2017
Dans un mois ce sera le marathon de Budapest - Le 16ème marathon
Dans un mois ce sera le départ du marathon de Budapest. Après une préparation à la préparation du plan d'entrainement de quatre semaines, je suis à la cinquième semaine de préparation sur un plan de 3h30. L'objectif est de faire mieux qu'à Vienne (3h43). J'aurai alors effectué 13 semaines d'entrainement.
Les séances d'entrainement s'enchainent au rythme de quatre séances par semaines sur la base de Jérôme Sordello (auteur de "La bible du running"). Le plan s'est correctement déroulé hormis la deuxième semaine ou les séances de fractionné ont donné des résultats moins bon que lors du plan de Vienne. L'explication tient au fait d'une crêve cette semaine de retour de vacances. Le plan 3h45 utilisé pour Vienne était déjà sur une base d'un plan d'entrainement de Jérôme Sordello. Quel que soit le plan la difficulté restera toujours la même : c'est à partir du 30ème km que commence le marathon. Je vais garder la stratégie de Vienne, c'est à dire partir avec pour objectif de passer au semi en 1h45 si possible. Le test de Bart Yasso permet de prédire le temps du marathon. Il s'agit de faire 10 fois 800 m et de calculer la moyenne des 800 m pour en déduire le temps thréorique sur marathon. Le test réalisé cette semaine avec 9 fois 800m donne un premier résultat à 3h:22.
dimanche, juillet 23, 2017
Sapiens - Une brève histoire de l'humanité. Yuval Noah Harari
- Lions, tigres, léopards et jaguars sont des espèces différentes du genre Panthera.
- Homo sapiens : de l'espèce sapiens (sage) et du genre Homo (homme).
- Il y a 100 000 ans, au moins six espèces d'homme arpentaient la terre.
- Le cerveau représente autour de 2 à 3 % du poids corporel total, mais il consomme 25% de l'énergie du corps.
- Le Sapiens en revanche, ressemble plus au dictateur d'une république bananière.
- Il existe un lien direct entre l'apparition de la cuisine, le raccourcissement du tube digestif et la croissance du cerveau.
- Forts de meilleures techniques et de compétences sociales supérieures, les Sapiens étaient des chasseurs et des cueilleurs plus efficaces.
- La coopération sociale est la clé de notre survie et de notre reproduction.
- Il importe bien davantage pour eux de savoir qui, dans leur bande, hait qui, qui couche avec qui, qui est honnête, qui triche.
- Les commérages se focalisent habituellement sur les méfaits.
- De même que les politiciens en campagne serrent les mains et embrassent les bébés, de même, dans un groupe de chimpanzés, les aspirants à la position la plus haute passent beaucoup de temps à embrasser, taper sur le dos et bisouiller les bébés.
- Aujourd'hui encore, le seuil critique de la capacité d'organisation humaine se situe autour de ce chiffre magique (150).
- De grands nombres d'inconnus peuvent coopérer avec succès en croyant à des mythes communs.
- Peugeot était une petite affaire familiale de Valentigney, un village situé à 300 kilomètres seulement de la grotte de Stadel.
- Il s'agissait au fond de raconter des histoires et de convaincre les gens d'y croire.
- La révolution cognitive : préparation et éxécution d'actions complexes, groupes plus grands et plus soudés.
- Nos ancêtres les chasseurs-cueilleurs : pendant la quasi-totalité de leur histoire, les Sapiens ont été des fourrageurs.
- Il y a 30 000 ans, un fourrageur typique n'avait accès qu'à un seul type de produit sucré : le fruit mûr.
- L'instinct qui nous pousse à engloutir des aliments très caloriques est profondément inscrit dans nos gènes.
- Les fourrageurs vivaient pluôt en "communes" qui ignoraient la propriété privée, les relations mongames et même la paternité. Dans une bande de ce genre, une femme pouvait avoir des relations sexuelles et nouer des liens intimes avec plusieurs hommes (et femmes) en même temps.
- Pour survivre, il leur fallait une carte mentale détaillée de leur territoire.
- Il leur suffisait de quelques minutes à un fourrageur moyen pour transformer un silex en pointe de lance. Autrement dit, le fourrageur moyen avait une connaissance plus large et plus variée de son environnement immédiat que la plupart des descendants modernes.
- L'histoire n'a pas connu hommes plus avertis et plus habiles que les anciens fourrageurs.
- De fait tout indique que la taille du cerveau moyen des Sapiens a bel et bien diminué depuis l'époque des fourrageurs. Survivre en ce temps-là nécessitait chez chacun des facultés mentales exceptionnelles.
- Le secret de la réussite des fourrageurs, ce qui les protégeait de la famine et de la malnutrition, était la diversité de leur alimentation.
- Une alimentation saine et variée, une semaine de travail relativement courte et la rareté des maladies infectieuses ont conduit de nombreux experts à parler des sociétés de fourrageurs préagricoles comme des "sociétés d'abondance originelle".
- L'animisme (du latin anima, "ame" ou "esprit") est la croyance suivant laquelle presque chaque lieu, chaque animal, chaque plante, chaque phénomène naturel a une conscience et des sentiments, et peut communiquer directement avec les humains.
- Les bandes itinérantes de Sapiens conteurs d'histoires ont été la force la plus importante et la plus destructrice que le royaume animal ait jamais produite.
- L'histoire donne de l'Homo sapiens l'image d'un serial killer écologique.
- La conclusion est inévitable : la première vague de colonisation Sapiens a été l'une des catastrophes écologiques les plus amples et les plus rapides qui se soient abattues sur le règne animal.
- Bien avant la révolution industrielle, Homo sapiens dépassait tous les autres organismes pour avoir poussé le plus d'espèces animales et végétales à l'extinction.
La plus grande escroquerie de l'histoire
- Si nos esprits sont ceux des chasseurs-cueilleurs, notre cuisine est celle des anciens fermiers.
- Au 1er siècle de notre ère, l'immense majorité des hommes dans la majeure partie du monde étaient des agriculteurs.
- La Révolution agricole fut la plus grande escroquerie de l'histoire.
- Une alimentation fondée sur les céréales est pauvre en minéraux et en vitamines.
- La culture du blé a assuré plus de vivres par unité de territoir, ce qui a permis à l'Homo sapiens une croissance exponentielle.
- Homo sapiens arriva au Moyen-Orient il y a quelques 70 000 ans.
- Les fourrageurs se transformèrent en cultivateurs.
- Pourquoi cette erreur de calcul fatidique ? Les raisons sont les mêmes que tout au long de l'histoire. Les gens ont été incapables de mesurer toutes les conséquences de leurs décisions.
- Il a fallut des générations pour s'apercevoir que les petits changements s'accumulaient et transformaient la société, et qu'à ce moment-là personne ne se souvenait jamais avoir vécu autrement.
- Une augmentation spectaculaire de la force collective et le succès apparent de notre espèce sont allés de pair avec de grandes souffrances individuelles.
- L'attachement à "sa maison" et la séparation d'avec les voisins devient la marque psychologique d'une créature bien plus égocentrique.
- La surface de la planète est d'environ 500 millions de km2.
- Il ne rimait à rien de s'inquiéter de choses sur lesquelles ils n'avaient aucune influence.
- Tristement, les paysans diligents ne connaissaient quasiment jamais la sécurité économique dont ils rêvaient en se tuant au travail.
- L'histoire est une chose que fort peu de gens ont faite pendant que les autres labouraient les champs et portaient des seaux d'eau.
- La plupart des réseaux de coopération humaine reposent sur l'oppression et l'exploitation.
- Chacun est porteur d'un code génétique légèrement différent et, dès la naissance, se trouve exposé aux influences différentes de son environnement.
- De même que l'égalité, les droits et les sociétés à responsabilité limitée, la liberté est une invention des hommes, et qui n'existe que dans leur imagination.
- Talleyrand : "On peut tout faire avec des baïonnettes, sauf s'asseoir dessus".
- Prenons l'exemple du désir populaire de prendre des vacances à l'étranger. Qui n'a rien d'évident ni de naturel. Jamais un mâle alpha chimpanzé n'aurait l'idée d'utiliser son pouvoir pour aller en vacances sur le territoire d'une bande voisine de chimpanzés.
- On ne cesse de nous ressasser les mythes romantiques sur le thème, "comment une nouvelle expérience m'a ouvert les yeux et changé ma vie".
- Comme l'élite égyptienne, la plupart des gens, dans la plupart des cultures, passent leur vie à construire des pyramides.
- Est intersubjectif ce qui existe au sein du réseau de communication qui lie la conscience subjective de nombreux individus.
- Nombre de moteurs les plus importants de l'histoire sont intersubjectifs: loi, argent, dieux et nations.
- Pour changer un ordre imaginaire existant, il nous faut tout d'abord croire à un ordre imaginaire de substitution.
- Il est significatif que le premier nom attesté de l'histoire appartienne à un comptable, plutôt qu'à un poète, un prophète ou un conquérant.
- Libre association et pensée holiste ont laissé la place au compartimentage et à la bureaucratie.
- Qui souhaite influencer les décisions des gouvernements, des organisations et des entreprises doit donc apprendre à parler chiffres.
- A sa naissance l'écriture était la servante de la conscience humaine; de plus en plus elle en est la maîtresse.
Il n'y a pas de justice dans l'histoire
- Le code d'Hammurabi instaurait un ordre de préséance , des gens du commun et des esclaves.
- L'ordre imaginaire instauré par les américains en 1776.
- Tout au long de l'histoire, et dans la quasi -totalité des sociétés, les concepts de pollution et de pureté ont joué un rôle décisif dans la mise en oeuvre de divisions sociales et politiques, et de nombreuses classes dirigeantes les ont exploités afin de maintenir leurs privilèges.
- Alors même que les esclaves furent libérés, les mythes racistes justifiant l'esclavage persistèrent.
- L'argent va à l'argent, la pauvreté entretient la pauvreté. L'éducation profite à l'éducation, k'ignorance perpétue l'ignorance.
- La plupart des hiérarchies sociopolitiques manquent d'une base logique ou biologique : elles ne font que perpétuer des hasards entretenus par des mythes.
- La biologie permet, la culture interdit.
- La biologie est disposée à tolérer un très large spectre de possibles. C'est la culture qui oblige les individus à en explorer certains tout en interdisant d'autres.
- Mère Nature se soucie comme d'une guigne que deux hommes soient sexuellement attirés l'un par l'autre. Ce sont les mères humaines, imprégnées d'une culture particulière, qui font une scène si leur fils a une aventure avec le garçon d'à côté. Les crises maternelles ne sont pas un impératif biologique.
- Il n'y a donc pas grand sens à affirmer que la fonction naturelle des femmes est de donner naissance ou que l'homosexualité est contre nature. La plupart des lois, normes, droits et obligations qui définissent masculinité et féminité sont un reflet de l'imagination humaine plutôt que de la réalité biologique.
- Les spécialistes distinguent habituellement le "sexe" qui est une catégorie biologique, du "genre", qui est une catégorie culturelle.
- Ce sont des projets très complexes qui nécessitent un extraordinaire degré d'organisation, de coopération et d'apaisement. La capacité de maintenir la paix à l'intérieur, d'acquérir des alliés à l'étranger et de comprendre ce qui passe par la tête des autres (en particulier de l'ennemi) est habituellement la clé de la victoire.
- Les sapiens sont des animaux relativement faibles, dont l'avantage réside dans la capacité de coopérer en grand nombre.
3 - L'unification de l'humanité
La flèche de l'histoire
- Même une culture totalement isolée dans un environnement écologiquement stable ne saurait se soustraire au changement.
mercredi, avril 26, 2017
vendredi, avril 21, 2017
Dans deux jours ce sera Vienne
Dans deux jours ce sera le marathon de Vienne. J'en ai terminé avec mon plan d'entraînement sur huit semaines (plus deux semaines supplémentaires). Tout s'est bien passé. Aucune blessure depuis très longtemps maintenant. J'ai effectué depuis le début de l'année 100 séances de gainage et abdominaux en ayant commencé avec des séances de vingt minutes puis actuellement vingt huit minutes. La stratégie pour le marathon consistera à passer au semi-marathon en moins de 1h50. L'objectif est de finir en moins de quatre heures et dans l'idéal trois heures quarante cinq.
Programme d'entraînement marathon Vienne |
vendredi, mars 03, 2017
Marathon de Vienne (Autriche)
Dans 50 jours ce sera le marathon de Vienne (Autriche). Le parcours ci-dessous.
Je suis à la troisième semaine de préparation sur un programme qui compte huit semaines. J'ai donc une marge de deux semaines tampon au cas ou j'ai une blessure. Au préalable j'ai effectué une préparation à la préparation sur quatre semaines dont le contenu est ci-dessous.
En parallèle je fait une seance de gainage de 20 à 25 minutes chaque jour.
Je suis à la troisième semaine de préparation sur un programme qui compte huit semaines. J'ai donc une marge de deux semaines tampon au cas ou j'ai une blessure. Au préalable j'ai effectué une préparation à la préparation sur quatre semaines dont le contenu est ci-dessous.
En parallèle je fait une seance de gainage de 20 à 25 minutes chaque jour.
vendredi, février 17, 2017
How Google works - Eric Schmidt
- When it comes to communication default to open.
- Maximize the velocity and volume of information flow.
- Innovation needs to be allowed.
- Produce prototypes.
- Ideas come from anywhere.
- Opportunity is everywhere.
- Smart Creatives are everywhere.
- Ambitious people who want to build a team of the latter to pursue the former are everywhere.
- All you need is BIG idea.
- Ask yourself, what could be true in five years.
- Try to imagine the unimaginable because unimaginable are happening a lot.
- Attract the best people.
- Everyone should invest in hiring.
- Consensus is not about everyone agreeing, it is about everyone being heard and then rallying around the best answer.
- A good foundation has three main pillars:
- create superior products based on unique technical insights
- optimize for growth not revenue
- know the competition but don't follow it
- You can have a plan but know that it will change probably a lot.
- The plan is fluid and the foundation is stable.
- Business plan will hamper Smart Creatives freedom.
- Organize the company around the people whose impact is the greatest.
- It is best to work in small teams keep them crowded and foster serendipitous connections.
- Think about and document the things you care as a group the way you work and make decisions.
- Smart Creatives need to care about the place they work.
- Consistently succeed: attract Smart Creative employees and create an environment where they can thrive at scale.
- Most companies are slow by design
- Most companies are run to minimize risk not maximize freedom and speed:
- information is hoarded not shared
- their design is a vestige of an era when failure was expensive and deliberation was a virtue
- decision making power lies in the hands of fews
- Smart Creatives combines technical knowledge, business expertise and creativity.
- When you put today's technology tools in their hands and give them lots of freedom they can do amazing things amazingly fast.
- Technology is transforming virtually every business sector:
- all the world's information and media is on line
- mobile devices mean anyone, anywhere, anytime
- cloud computing puts a supercomputer in your pocket
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