dimanche, novembre 12, 2017

Homos Deus - Une brève histoire de l'avenir
Difficile de ne pas poursuivre la lecture de Sapiens avec ce nouvel ouvrage de Harari "Homo deus". Plus futuriste que Sapiens mais tout aussi clairvoyant.
Quelques extraits :
  • Le nouvel ordre du jour humain
  • Ce n'est pas le but qui rend heureux mais le voyage.
  • Peut-être la clé du bonheur n'est-elle ni la course ni la médaille d'or, mais plutôt la combinaison d'un bon dosage d'exitation et de tranquillité.
  • Pour élever le niveau général de bonheur, il nous faut manipuler la biochimie humaine : les psychotropes.
  • Epicure avertit ses disciples : la poursuite immodérée du plaisir pourrait bien les rendre non pas heureux, mais misérables.
  • Bouddha avait affirmé que la poursuite de sensations agréables était la racine même de la souffrance.
  • Pour atteindre le vrai bonheur, les humains doivent ralentir leur quête de sensations agréables, non pas de l'accélérer.
  • Homo erectus - qui ne pouvait rien créer de plus impressionnant que des couteaux de silex - Homo sapiens, créateur de vaisseaux spatiaux et d'ordinateurs.
  • Les desseins de ceux qui vivent dans les palais ont toujours été différents de ceux des habitants des quartiers défavorisés.
  • Plus nous savons, moins nous pouvons prédire.
  • L'étude de l'histoire vise avant tout à nous faire prendre conscience des possibilités que nous n'envisageons pas habituellement.
  • Les hommes en sont arrivés à associer les pelouses au pouvoir politique, au statut social et à la richesse économique.
  • Une pelouse négligée à l'avant est le signe le plus sûr que quelque chose ne va pas chez les Jones.
  • Dans le monde entier, on associe la pelouse au pouvoir, à l'argent et au prestige.
  • Telle est la meilleure raison d'apprendre de l'histoire : non pas pour prédire le futur, mais pour se libérer du passé et s'imaginer d'autres destinées.
  • Sitôt que vous le formulez à voix haute, vous commencez à réfléchir à d'autres solutions.
  • Homo sapiens fait tout pour l'oublier, mais c'est un animal.
  • Les pharaons ont dirigé l'Egypte trois mille ans, et les papes dominé l'Europe un millénaire durant.
  • Les gens ont peur du changement parce qu'ils craignent l'inconnu. Or la seule grande constance de l'histoire est que tout change.
  • Homo sapiens conquiert le monde
  • Telle est la leçon fondamentale de la psychologie de l'évolution : un besoin forgé au fil des milliers de générations continue d'être éprouvé subjectivement, même s'il n'est plus nécessaire à la survie et à la reproduction du temps présent.
  • L'importance cruciale des besoins émotionels.
  • D'autres religions, en particulier le jaïnisme, le bouddhisme et l'hindouisme ont témoigné plus d'empathie encore pour les animaux. Elles insistent sur le lien entre les humains et le reste de l'écosystème, et leur tout prmier commandement éthique ets d'éviter de tuer tout être vivant.
  • Les paysans vivaient dans un monde contrôlé et façonné par les rêves et les pensées des hommes.
  • Alors que les théistes adorent theos ("dieu" en grec), les humanistes adorent les humains.
  • Les Etats-Unis sont bien plus puissants que l'Afghanistan; cela signifie-t-il que les vies américaines aient intrinsèquement plus de valeur que les vies afghanes ?
  • La réponse monothéiste traditionnelle est que seul Sapiens possède une âme éternelle.
  • L'idée que les hommes possèdent une âme éternelle alors que les animaux ne sont que des corps transitoires est un pilier central de notre système juridique, politique et économique.
  • Il n'existe aucune preuve scientifique que, à la différence des cochons, Sapiens ait une âme.
  • L'idée même d'âme contredit les principes les plus fondamentaux de l'évolution. Cette contradiction explique le déchaînement de haine que la théorie de l'évolution inspire aux monathéistes fervents.

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