- SPQR : Le Sénat et le peuple romain. Senatus Populus (que) Romanus
- Les uns flattés et obéis, les autres manipulés et ignorés.
- Cicéron s'appuya sur ses qualités propres, sur le prestigieux réseau qu'il se constitua patiemment.
- Jusqu'à quand enfin, Catilina, abuseras-tu de notre patience ?
- Dans quel monde vivons-nous ?
- Jusqu'à quand, mes braves endurer cet état de choses ?
- Dans quel monde vivons-nous ?
- Le monde moderne s'est vu offrir le concept de démocratie par l'Athènes du Vème siècle avant notre ère. La Rome républicaine a offert au monde le concept tout aussi important de liberté.
- Jusqu'à quand allez-vous rester ignorants de vos propres forces ?
- Les faits et leur interprétation sont, au minimum, choses mouvantes.
- L'idée que la postérité conserve le souvenir de mon action me donne des espoirs d'immortalité.
- Septime Sévère, le père de Caracalla, fut le premier à venir de l'Afrique romaine.
- Rome avait été autrefois une sorte de monarchie.
- L'un des éléments fondamentaux de toute communauté organisée, réside dans sa capacité à structurer le temps.
- Il veilla à ce que le plus grand nombre ne disposât pas du plus grand pouvoir.
- Juste au nord de Rome, dans l'actuelle Toscane, s'étendait le territoire des Etrusques, peuple le plus riche et le plus puissant d'Italie à l'époque ou la première communauté romaine prenait forme.
- Le monde moderne s'est vu offrir le concept de démocratie par l'Athènes du Vème siècle avant notre ère. La Rome républicaine a offert au monde le concept tout aussi important de liberté.
- Ces Romains songaient à l'expansion de leur hégémonie plutôt en termes de relations aux autres peuples que de contrôle du territoire.
- "Victoire à la Pyrrhus" : victoire dont le prix à payer est si élévé qu'elle s'apparente à une défaite.
- Si on veut que la révolution réussise, il faut attendre le bon moment.
- Avec la disparition de toute menace significative, la voie de la vertu fut abandonnée pour celle de la corruption.
- L'incompétence générale de la classe gouvernante : cette incompétence était une conséquence de son élitisme étroit et de son refus de reconnaître le talent en dehors de son petit cercle.
- En 149 avant JC, un tribunal permanent avait été établit à Rome avec pour mission principale de donner aux étrangers la possibilité d'obtenir réparation pour les torts qu'on leur faisait, ou de réprimander les crimes de concussion (malversation dans l'exercice d'une fonction publique, particulièrement dans le maniement des deniers publics).
- "Veni, vidi,vici" "Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu"
- En faisant appel au savoir-faire des savants alexandrins, César trouva une solution au problème et instaura l'année de trois cent soixante-cinq jours, un jour supplémentaire lui étant ajouté tous les quatre ans, fin février.
- Les propriétaires immobiliers étaient responsables de la portion de trottoir qui s'étendait devant leurs maisons.
- Si l'assassinat de Jules César joua bientôt le rôle de modèle de tous les tyrannicides, il montrait aussi, avec force, qu'on ne mettait pas nécessairement fin à la tyrannie en se débarassant d'un tyran.
- Mais l'idée d'être citoyen de deux endroits à la fois, autrement dit avoir deux patries, pût être la norme, comme le voulurent les Romains, joua un rôle fondamental dans les succès rencontrés par Rome sur les champs de bataille et ailleurs, au point d'exercer son influence jusqu'à nos jours.
- Rome absorbait, pour orner ses espaces publics aussi bien que privés, des oeuvres d'art, copies ou originaux, en puisant allègrement dans le marché grec.
- En plaidant des causes prestigieuses, Cicéron se payait en notoriéte.
- A la suite de l'assassinat de Jules César, l'empereur Auguste parvint à établir le pouvoir personnel en tant qu'institution permanente, ce qui représente peut-être la révolution la plus importante de toute l'histoire romaine.
- L'hypocrisie est un instrument ordinaire du pouvoir.
- Aussi loin que l'on puisse reculer dans l'histoire romaine, le succès militaire fut toujours l'un des fondements du pouvoir politique.
- "Augustus" qui a donné "août" en français.
- Néron, qui doit son renom aux meurtres auxquels il se livra au sein de sa propre famille, à sa pratique de la lyre, aux persécutions des chrétiens qui eurent lieu sous son règne et à sa pyromanie.
- Marc-Aurèle, l'"empereur philosophe", dont les Pensées continuent d'être un succès de librairie.
- Le temple de Jupiter, symbole de la République.
- "N'agis pas comme si tu allais vivre dix mille ans. La mort plane sur toi."
- Cette administration ressemblait dans une certaine mesure au service public qui s'est développé dans l'Occident moderne : il fallait bien qu'une équipe d'esclaves et d'affranchis lisent les documents, conseillent l'empereur sur l'action à conduire, et, on ne peut en douter, préparent une bonne partie de ses décisions et de ses réponses.
- Hadrien était bien connu pour l'admiration qu'il vouait à la culture grecque, tout comme le très philosophe empereur Marc-Aurèle.
- Pour parvenir à se hisser au sommet du pouvoir, il fallait manoeuvrer en coulisse, se gagner le soutien décisif de certains groupes d'intérêts, se préparer à occuper la fonction et savoir manipuler l'opinion. Il fallait également se trouver au bon endroit au bon moment.
- Naître du sang des empereurs est pur hasard, et on ne saurait y accorder plus de valeur que cela.
- "Apprends-nous, César dans quel rang tu opineras. Si tu parles le premier, j'aurai sur qui me régler. Si tu ne parles qu'après nous, je crains d'être, sans le savoir, d'un autre avis que le tien."
- La représentation du général vainqueur en Jupiter au cours de la cérémonie du triomphe ou la tentative de Cicéron de réinterpréter, par la déification, le deuil de sa fille Tullia ilustrent la flexibilité qui caractérise une religion polythéiste comme celle de Rome.
- Riches et pauvres vivaient côte à côte, les vastes demeures aux nombreuses tuiles côtoyant de minuscules taudis dans les mêmes rues et les mêmes quartiers. Les Romains n'avaient pas de 5e Avenue ou d'avenue Montaigne.
- La condition de celui qui peut disposer de son temps comme il l'entend.
- Pour la majorité des habitants des villes de l'empire, néanmoins, comme c'est encore le cas aujourd'hui, le travail était pour chacun la clé de son identité.
- Les élites tendent à regarder d'un mauvais oeil les lieux où lesrangs inférieurs de la société se retrouvent.
- L'absence de sectorisation urbaine dans les villes romaines avait un aspect égalitaire, mais cela signifiait aussi que les pauvres avaient constamment sous le nez les privilèges des autres.
- Peu de voeux posthumes parviennent à conserver le poids que les défunts ont voulu y mettre de leur vivant.
- Les Bretons adoptèrent l'usage de la toge.
- Dans leur ignorance, ils appelaient cela "civilisation", mais c'était un aspect de leur servitude.
- Malgré le snobisme que lui inspirait la naïve ignorance des pauvres provinciaux.
- Tacite décelait très bien le lien existant entre la culture et le pouvoir.
- L'interaction culturelle qui définissait l'empire romain n'était pas seulement le produit de l'imagination des gens, humbles céramistes ou théoriciens. Et elle ne tenait pas uniquement aux différentes manières de s'adapter, selon les lieux, à la domination romaine, même si c'en est un aspect important. La circulation des biens et des personnes à travers l'empire était d'une ampleur considérable, ce qui ne faisait qu'accroître la diversité culturelle : certains y trouvaient de quoi faire des profits immenses, d'autres en étaient plutôt les victimes.
- Les mouvements de population et le métissage culturel qui définissaient l'empire romain.
- Certains aspects de la domination romaine suscitaient une vive opposition. L'intégration, la mobilité, les produits de luxe et les profits commerciaux ne forment qu'une face de l'histoire de l'empire.
- La victoire du christianisme, qui au IVe siècle devint la religion "officielle" de l'empire romain.
- Au début des années 30, le christianisme est diffcile à cerner. Il émergea sous la forme d'une secte juive radicale, mais il est impossible de savoir quand et comment il se sépara clairement du judaisme.
- La religion romaine n'était pas seulement polythéiste : elle traitait les dieux étrangers de la même façon que les peuples étrangers, c'est à dire par l'incorporation. Rome réserva toujours un bon accueil aux dieux des vaincus.
- Au bout de mille ans, le "projet romain de la citoyenneté" avait trouvé son accomplissement.
- Dans l'empire romain, il était à la fois possible d'être grec et romain.
- La nouvelle ligne de partage répondait maintenant de la fortune, de la classe et du statut.
- Le second millénaire romain - qui ne s'acheva pas avant que Constantinople, capitale orientale de l'empire à partir du VIe siècle, ne fût tombée aux mains des Ottomans en 1453 - obéissait à des principes entièrement nouveaux, basés sur un nouvel ordre du monde et, pour l'essentiel de sa durée, sur une nouvelle religion.
- Baptisé sur son lit de mort en 337, l'empereur Constantin, le fondateur de Constantinople au début du IVe siècle, fut le premier empereur romain à se convertir officiellement au christianisme.
mercredi, décembre 06, 2017
SPQR Mary Beard
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