mardi, juin 23, 2009

Les Invités - Pierre Assouline

Un dîner dans la bourgeoisie parisienne. Un roman si peu passionnant (il faut attendre la moitié du livre pour voir enfin quelque chose se passer) que j'ai commencé en parallèle la lecture d'un autre livre.

Quelques extraits:
  • Il en est que le bonheur des autres ulcère.
  • L'argent. La fabrique de l'argent. Les moyens de faire de l'argent avec de l'argent. Toute leur intelligence, qui était indéniable, et toute leur énergie, qui semblait inépuisable, s'y concentraient jour et nuit.
  • Mais quand on se passionne pour quelque chose, ça devient vite assommant pour les autres et je ne voulais pas monopoliser la parole.
  • Le passage de la ligne, c'est le plus dur. Qu'on décide de partir ou de rester.
  • Quand on décide de partir, il faut n'emporter que soi-même.
  • Le vrai luxe. Le luxe le plus recherché et le plus inaccessible : le temps.
  • Au-delà de deux, la vie en société agit comme une compétition d'ego où la surenchère révèle ce que l'âme a de plus noir. C'est bizarre...
  • Le secret, c'est la durée. Encore ne faut-il pas se laisser happer par une méchante spirale, cette frénésie d'activités chronophages dont rien ne reste.
  • Il faut ignorer la nouveauté pour demeurer hors du monde.

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