Encore un très beau marathon du Beaujolais cette année. La veille, il tombait des cordes, mais ce matin du 18 novembre, beau temps. Un petit vent de face tout de même.
Les premiers kilomètres sont toujours enchanteurs. Il y a vraiment trop de souvenirs sur ces routes du Beaujolais. Premier choc des souvenirs, lorsque on rentre dans le chateau de Corcelles où nous sommes accueillis par les cors de chasse, puis nous passons dans le caveau du chateau.
En route vers le chateau du Pizay, deuxième étape. Passage dans les caves. Les supporters sont bien là et les encouragements permettent d'en remettre un peu dans les chaussures. Puis direction la voie verte, ancien chemin de fer Belleville Beaujeu. La voie verte arrive à Cercié, la voie est recouverte de feuilles d'arbres.
Encore des supporters à Cercié, puis la montée du chateau des Ravatys. Passage dans le caveau, après un court arrêt. Et nous voilà en direction de la mi-parcours, le semi marathon se trouvant à Charentay. Quatre minutes d'avance par rapport à l'année dernière, mais ma montre tombe en panne de pile! Il va falloir continuer au feeling.
Pancarte et supporters me remontent le moral vers le 26 ème kilomètre.
Ensuite arrive la montée du trentième kilomètre, et elle est toujours aussi dure. Encore une beau chateau, celui de Veaurenard et enfin la descente sur Villefranche. La dernière montée dans la rue nationale est dure, mais il y des supporters. Content d'arriver, mais à seulement 4heures et treize minutes, soit 5 minutes de plus que l'année dernière. L'objectif n'est pas atteint, mais vraiment, ce marathon du Beaujolais, il est trop beau par son parcours, son ambiance.