samedi, décembre 14, 2019

Prendre soin de l'enfant intérieur - Thich Nhat Hanh


  • Enseignements sur l'art de guérir.
  • Quoi que nous fassions, qu'il s'agisse de cuisiner, de balayer, de faire la lessive, de marcher ou de respirer, nous pouvons continuer à générer l'énergie de pleine conscience ; ainsi sa graine pourra se renforcer en nous. Et si nous parvenons à la développer toujours plus, la graine de la concentration pourra émerger à son tour. C'est grâce à ces deux énergies, pleine conscience et concentration, que nous pourrons nous libérer des afflictions.
  • La pleine conscience est en effet une source d'énergie puissante qui peut reconnaître, étreindre tendrement ces énergies négatives et en prendre soin.
  • Alors n'hésitez pas, chaque jour, à baigner ainsi votre colère, votre désespoir, votre peur.
  • "J'inspire, je sais qu'il y a de la tristesse en moi. Bonjour ma petite tristesse. J'expire, je vais prendre bien soin de toi."
  • Au lieu de combattre nos émotions, nous prenons bien soin d'elles. Nous avons d'ailleurs une grande alliée que nous offre la pleine conscience : la concentration.
  • Nous sommes nos ancêtres et nos descendants.
  • En réalité, nous sommes la continuation de notre mère et de notre père, tout comme cell de nos ancêtres.
  • Nous transmettons nos pensées, nos paroles et nos actions, c'est à dire notre karma, à nos enfants et au monde entier ; c'est là qu'est notre véritable avenir.
  • Nous portons tous nos ancêtres en nous, ils nous accompagnent dans chacun de nos gestes, que ce soit en courant, en pratiquant la marche consciente ou quand nous nous établissons dans la joie du moment présent.
  • Notre façon d'agir peut provenir de nos ancêtres.
  • Lorsque nous sommes capables de sourire face à une provocation.
  • Peur originelle, désir originel.
  • Nous voulons une nouvelle relation, un nouveau travail ou davantage d'argent. Mais, une fois que nous les obtenons, nous ne parvenons pas à nous en réjouir. Désir après désir, nous restons insatiables.
  • Prise de conscience que l'on peut se satisfaire de peu.
  • Cessons de convoiter tant de choses, et reconnaissons que même si nous obtenons l'objet de notre désir, nous n'en serons pas plus heureux, et que nous développerons même d'autres désirs.
  • Aujourd'hui adulte, il y a une multitude de situations et de choses, parmi ce que nous voyons, entendons et expérimentons, qui ont pour effet de nous ramener à ce souvenir de souffrance.
  • Le son de la cloche nous rappelle d'arrêter pensées et paroles pour revenir à notre inspiration et à notre expiration.
  • La véritable pratique consiste donc à apprendre à vivre pleinement chaque moment de notre quotidien.
  • C'est pour cela que le sourire est excellent ; il détend notre visage, et nous pouvons ensuite l'envoyer à chacune des autres parties de notre corps.
  • Il n'y a pas de chemin vers le bonheur, le bonheur est le chemin.
  • La première manière de gérer notre souffrance consiste à semer et arroser nos graines de bonheur.
  • La deuxième manière de gérer notre souffrance est de cultiver la pleine conscience en permanence.
  • La troisième solution qui s'offre à nous pour prendre soin des afflictions qui nous accompagnent depuis notre plus tendre enfance est de les inviter délibérément à monter dans notre conscience mentale.
  • Notre pleine conscience peut nous éclairer quant aux dangers d'une recherche permanente du plaisir.
  • Le Bouddha nous a d'ailleurs enseigné qu'en absence de souffrance, nous n'aurions jamais la possibilité d'apprendre.
  • Il est essentiel pour chacun de nous de prendre le temps de définir ce qui est nécessaire à notre bonheur.
  • Nos actions prennent racines dans nos objectifs.
  • Tout bonheur porte aussi en lui un goût de souffrance.
  • Etre déterminé à ne pas fuir, pour examiner ne profondeur notre angoisse et l'accepter pleinement.
  • Transformer la souffrance ne veut pas dire la "combattre" ni se "débarrasser" d'elle. Il s'agit tout simplement de la baigner dans la lumière de notre pleine conscience.
  • Rester totalement ancré dans le moment présent, ici et maintenant, est une réelle pratique, c'est un entraînement.
  • Libéré de la colère, je cesserai d'agir dans l'intention de punir.
  • Tolérer la douleur ne signifie pas tenter de la supprimer.
  • Je suis en colère, vraiment en colère. Je souffre et je veux que tu le saches.
  • Je ne comprends pas pourquoi tu m'as dit cela, pourquoi tu m'as fait cela. Je souffre beaucoup.
  • S'il te plaît, aide moi.
  • Exprimer notre souffrance, ne serait-ce que par écrit, nous aidera à surmonter notre fierté.
  • Nous impliquer à cent pour cent dans l'acte de cuisiner, d'arroser le potager ou de faire la vaisselle.
  • La réelle pratique consiste à vivre intensément chaque moment de notre quotidien avec pleine conscience et concentration.
  • Nous devons pratiquer la méditation assise et marchée, de façon à prendre conscience de notre situation et voir clairement quelle action engager.
  • C'est pour cela qu'il est aussi important de cultiver la pleine conscience dans notre vie quotidienne, de façon à pouvoir nous exprimer sans blesser les personnes à qui nous nous adressons.
  • Pour parvenir à faire la paix, nous devons donc abandonner toute vue dualiste et quitter notre tendance à toujours vouloir punir l'autre personne.
  • La vie n'est nulle part ailleurs qu'ici et maintenant.
  • Nous devons apprendre à comprendre l'autre personne. Ainsi, si nous comprenons suffisamment son mode de fonctionnement, il n'ya plus ni danger ni souffrance.
  • Cessons de nous laisser détruire par les projections du futur ou du passé. Ce ne sont que des fantômes. C'est pour cela que nous nous entraînons à être toujours dans le moment présent.
  • Apprenons à apprivoiser notre douleur et à vivre pleinement avec elle.
  • Sans souffrance, sans compréhension de cette souffrance, le véritable bonheur est impossible.
  • Un jour le malentendu pourra se dissiper, simplement par la façon dont vous vivez votre vie, à travers la manière dont vous pratiquez.
  • Dès que les hommes sont conscients de la souffrance engendrée par l'oppression politique et par l'injustice dans la société, ils sont en mesure d'arrêter ce qu'ils sont en train de faire et d'aider les autres à s'arrêter à leur tour pour amorcer une nouvelle direction, qui ne détruira plus notre planète.
  • Ces souffrances sont aussi celles de nombreuses générations de ma famille, ainsi que celles de toute notre histoire de peuple allemand.
  • Arrêter les ruminations.
  • Un bouddha est quelqu'un qui est habité par l'énergie de la pleine conscience, de la compréhension et de l'amour.
  • J'inspire, je sais que la douleur est là. Bonjour ma petite douleur, je sais que tu es là et je vais prendre soin de toi, sans peur.
  • Qu'il s'agisse de la télévision, de journaux, de l'internet, de musique ou de conversations, tout sert le même objectif : couvrir, ensevelir, ignorer la souffrance en soi.
  • Il existe un rapport étroit entre souffrance te bonheur.
  • Première concentration : le vide. Méditer, c'est prendre le temps de regarder.
  • "Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme"
  • Deuxième concentration : la non-apparence.
  • La troisième concentration : la non-poursuite. 
    • Ne pas poursuivre, cela implique de ne rien convoiter.
    • La non-poursuite est une condition de base pour le bonheur véritable.
  • La nature impermanente de toute chose. Le non-désir.
  • La toute première nourriture est la nourriture est la nourriture comestible. La deuxième source de nourriture concerne les impressions sensorielles. La troisième source de nourriture est la volition, ce à quoi nous aspirons le plus. C'est elle qui nous procure la vitalité dont nous avons besoin pour mener notre vie. La quatrième nourriture est la conscience, c'est à dire la conscience collective, l'énergie collective.
  • Il est donc essentiel que nous examinions la qualité de notre environnement, tant pour nous que pour nos enfants.
  • Selon la logique de notre esprit, mourir signifie que nous passons soudainement de "quelque chose" à "plus rien", que nous sommes quelqu'un et, d'un coup, ne sommes plus personne.
  • Le nirvana signifie donc l'extinction de toutes les notions, quelles qu'elles soient, y compris les notions de naissance et de mort, d'être et de non-être.
  • Notre discours est franc, mais pas destructeur.
  • L'écoute compatissante est de toute première importance.
  • Toute notre concentration est portée vers cette écoute et, même si nous entendons des propos qui ne sont pas exacts, nous poursuivons notre écoute afin de permettre à l'autre personne d'exprimer sa souffrance et, ainsi, d'apaiser les tensions qu'elle porte en elle.

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